Publié le: 7 octobre 2022

Beaucoup plus de données, moins de radiations

5G – Un rapport officiel démontre que la nouvelle technologie est beaucoup plus efficace que l’ancienne 4G – avec des niveaux de rayonnement plus faibles. Une bonne nouvelle, même pour les sceptiques.

Un rapport de monitoring sur le rayonnement non ionisant récemment publié par l’Office fédéral de l’environnement (Ofev) montre que l’exposition de la population au rayonnement est nettement inférieure aux valeurs limites légales.

Dans la foulée, on y apprend que les craintes pour la santé liées à la 5G seraient infondées. Surprise, c’est même le contraire qui prévaut. L’exposition aux rayonnements des applications radio serait en baisse depuis 2014 – malgré une augmentation massive des transmissions de données. Au final, la 5G contribue à cette évolution – c’est la norme de téléphonie mobile la plus efficace, qui transmet le plus de données en moins de temps et réduit ainsi l’exposition aux rayonnements.

Les résultats parlent d’eux-mêmes

Le rayonnement non ionisant est généré par diverses applications comme les lignes électriques et de contact, les appareils électroménagers, les émetteurs de radiodiffusion, le WLAN, les antennes et téléphones mobiles et autres applications radio. L’Ofev a chargé SwissNIS de mesurer l’exposition de la population suisse au rayonnement non ionisant.

Les résultats sont tout à fait positifs et parlent d’eux-mêmes: contrairement à de nombreuses affirmations, la nouvelle norme de téléphonie mobile 5G contribue à la diminution du rayonnement.

Protection de la santé

Dans les zones accessibles au public, l’intensité de champ du rayonnement non ionisant ne dépasse pas 15 % de la valeur limite prescrite par la Confédération. En règle générale, les antennes de téléphonie mobile contribuent le plus au rayonnement radioélectrique. La téléphonie mobile émet des champs électromagnétiques à haute fréquence.

Mais selon les mesures, ils sont nettement inférieurs aux valeurs limites avec une valeur moyenne de 0,1 et 0,7 V/m. La valeur limite de l’installation pour les antennes de téléphonie mobile est de 5 V/m, elle est très stricte en comparaison internationale et présente déjà une marge de protection importante en conséquence. Il est étonnant de constater que le rayonnement des antennes de téléphonie mobile diminue même depuis 2014, malgré la forte augmentation du trafic de données. Les responsables de l’étude expliquent ce fait par l’évolution vers des technologies plus dynamiques et efficaces.

Jusqu’ici, les antennes équipées de la 4G et plus anciennes émettaient dans toutes les directions. Or la 5G utilise principalement des antennes «adaptatives». Dynamiques, elles envoient les signaux exactement là où ils faut. Les antennes de téléphonie mobile 5G réduisent considérablement leur puissance sans trafic de données ou d’appels.

Un point face aux critiques

La nouvelle technologie transmet la même quantité de données en moins de temps, ce qui réduit l’exposition. En 2014, la technologie 2G était largement répandue. Puis, la part de la 3G a également fortement diminué avec l’introduction de la 4G, plus efficace. Désormais, l’utilisation de la 5G est en hausse par rapport à la 4G et à la 3G.

Bonne nouvelle pour les sceptiques: ceux qui sont critiques vis-à-vis des rayonnements devraient s’en réjouir – c’est ce que montrent les valeurs mesurées par l’Ofev.

Claudio Looser

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