L’usam s’oppose avec véhémence à la hausse des cotisations salariales
Besoin de souplesse sur le CO2
climat – L’Union suisse des arts et mĂ©tiers usam se fĂ©licite de la dĂ©cision du Conseil national de ratifier l’accord de Paris sur le Âclimat. Pour conserver son leadership dans ce domaine, notre Ă©conomie a besoin de cette flexibilitĂ©.
Le Conseil national approuve la ratification de la Convention de Paris (2015), soit l’accord global sur la protection du climat. Avant cela, les membres de la Chambre du peuple se sont chamaillés sur les objectifs de réduction du CO2. A juste titre, mais c’est la nouvelle loi sur les émissions de CO2 qui précise pour la première fois quels sont ces objectifs et ce qu’ils signifient réellement.
Le Conseil fédéral veut ratifier la Convention. Dans un système unilatéral et d’engagement volontaires, la Suisse souhaite s’engager à réduire ses émissions de CO2 de 50% d’ici 2030. Cette réduction est calculée à partir de l’année 1990. Le Conseil national pour sa part envisageait de réduire cet objectif à 40%.
A chacun sa législation
Mais la discussion sur les objectifs ne représente qu’un côté de la médaille. De l’autre, se trouve celle qui concerne les instruments pour les atteindre. Paris offre à cet égard un cadre assez flexible. Dans la convention, les pays s’engagent à améliorer le climat. Chaque pays fait ce qu’il peut et juge approprié. Par conséquent, les signataires prévoient de nombreux mécanismes flexibles pour mettre en 
œuvre cet objectif climatique.
Il faut garder deux points Ă l’esprit. D’abord que l’accord doit encore ĂŞtre clarifiĂ©. Les confĂ©rences sur le climat de 2016, 2017, 2018 s’en chargeront. Ce n’est que l’annĂ©e prochaine que les enjeux de Paris seront clairement formulĂ©s. Deuxième point: chaque pays doit mettre au point son propre plan et adapter sa lĂ©gislation. La ÂSuisse Ă©galement.
Un cadre pas trop rigide
A cet Ă©gard, tout comme l’accord de Paris privilĂ©gie les mĂ©canismes flexibles, la nouvelle loi sur le CO2 en ÂSuisse doit rester pragmatique. Cette loi devrait ĂŞtre traitĂ©e au Parlement cet automne. Mais son projet est notoirement entachĂ© de rigiditĂ© et de bureaucratisme. Tous deux freinent une vraie protection du climat.
L’usam souhaite – ainsi que d’autres associations – un certain nombre de correctifs Ă cette proposition. Par Âexemple, les rĂ©ductions de CO2 deÂvraient ĂŞtre admissibles Ă la fois Ă l’intĂ©rieur et Ă l’extĂ©rieur du pays. Une plus grande flexibilitĂ© devrait ÂĂŞtre apportĂ©e sur ce point. Ensuite, toutes les entreprises qui parviennent Ă rĂ©duire leurs Ă©missions pourraient ĂŞtre dispensĂ©es de payer la taxe sur le CO2. Enfin, les subventions seraient supprimĂ©es et remplacĂ©es par des mesures incitatives.
Des objectifs pragmatiques
C’est en fonction de ces instruments que la protection climatique sera réalisable. Et c’est la même chose avec les objectifs. Plus la loi sur le CO2 sera flexible, au même sens que l’accord de Paris, plus il sera aisé de devenir ambitieux.
La Suisse brille aujourd’hui par son excellence environnementale. Malheureusement, la loi sur le CO2 assombrit ce joli tableau. De manière positive, le Parlement aura l’occasion cet automne de corriger ces erreurs et d’amĂ©liorer le leadership de la ÂSuisse. Ce qui n’est possible qu’avec une bonne dose de flexibilitĂ©!
Henrique Schneider, usam
Communiqués de presse
L’usam salue la démarche du Conseil fédéral quant au mandat de négociation avec l’UE
L’usam regrette le «oui» à la 13e rente AVS et le «non» à l’augmentation de l’âge de la retraite
L’usam considère l’approche par paquet comme voie possible
L’usam adopte ses mots d’ordre en vue de la votation du 9 juin 2024
Les feux d’artifice sont synonymes de joie de vivre: l’usam salue le NON du Conseil fédéral à l’initiative contre les feux d’artifice