L’usam s’oppose avec véhémence à la hausse des cotisations salariales
Dernière chance : votez maintenant 2 x NON à la pseudo-réforme injuste de l’AVS !
PRÉVOYANCE VIEILLESSE – L’adoption du projet de prévoyance vieillesse 2020 ne ferait qu’imposer la nécessité d’une nouvelle réforme sans apporter du tout de solutions. Un double NON convaincu le 24 septembre prochain est essentiel et constituera la base d’une vraie réforme.
La votation a lieu ce dimanche. Profitez des derniers jours pour empêcher l’adoption de la pseudo-réforme injuste de l’AVS. Les principales raisons de voter NON à ce projet sont, une fois en-core, résumées ci-dessous.
La pseudo-réforme injuste de l’AVS doit impérativement être rejetée, car elle :
- trahit les jeunes : l’extension de l’AVS selon le principe de l’arrosoir a un coût considérable. Le financement additionnel nécessaire fait mal au porte-monnaie, mais n’est pas d’une grande aide compte tenu des milliards de francs supplémentaires dépensés. L’AVS replongera dans les chiffres rouges en 2027 déjà . Et les jeunes devraient alors payer la facture des mauvaises décisions prises par nos actuels politiciens.
- pénalise les personnes d’ores et déjà à la retraite : l’augmentation des rentes AVS est uniquement destinée aux nouveaux retraités. Les personnes d’ores et déjà à la retraite doivent donc se con-tenter d’une rente de deuxième classe. Elles paient plus d’impôt, mais ne reçoivent rien en retour. C’est injuste.
- nécessite des mesures de financement additionnel douloureuses : la pseudo-réforme de l’AVS coûte plus de cinq milliards de francs par année. Les biens de consommation renchérissent et les cotisations salariales augmentent de manière substantielle. Bien qu’elle entraîne une perte de bien-être, la réforme n’assainit pas durablement l’AVS. Dans dix ans au plus tard, il faudrait à nouveau combler des milliards de francs de déficits.
- est antisociale : les bénéficiaires de la réforme ne sont pas ceux qui devraient l’être. Cette ré-forme distribue du pauvre au riche. Elle octroie 226 francs par mois supplémentaires aux riches couples de nouveaux retraités, alors même qu’ils n’ont aucun besoin de cet argent. De leur côté, les nouveaux couples de retraités modestes doivent se contenter de 140 francs supplémentaires par mois. Et elle prend même de l’argent aux plus pauvres – bénéficiaires de prestations com-plémentaires : chaque franc de rente AVS supplémentaire est en effet déduit des prestations complémentaires ; mais les impôts sur le revenu et la consommation augmentent, certains avan-tages peuvent disparaître. Les bas salaires sont aussi les plus lourdement frappés par les déduc-tions salariales. Les cotisations aux caisses de pensions augmentent beaucoup plus fortement chez les actifs à bas revenus que chez les personnes à revenus élevés.
- nécessite des mesures d’économies douloureuses : la réforme oblige la Confédération à injecter 700 millions de francs supplémentaires par an dans l’AVS. Cet argent, elle ne l’a pas. De nou-veaux programmes d’économies ne devraient donc pas manquer de s’imposer. Et une fois de plus, la formation devrait en faire également les frais et les jeunes se retrouver à nouveau per-dants.
- crée une AVS à deux vitesses : durant septante ans, le principe appliqué dans l’AVS voulait qu’à cotisations égales correspondent des prestations égales. La réforme divise l’AVS en deux par-ties, avec des retraités et des rentes de deuxième classe. Il est inquiétant également que le 2e pi-lier, qui repose sur la responsabilité individuelle, se retrouve affaibli au profit du système de re-distribution que constitue l’AVS.
- méprise la volonté populaire : à la fin de l’été 2016, voilà donc à peine une année, le peuple et les cantons se sont très clairement prononcés contre l’initiative des syndicats « AVSplus ». Ce projet est aujourd’hui à nouveau soumis au vote, certes sous une forme modifiée mais avec la même revendication. Il s’agit là d’un entêtement et d’un style politique déplacés.
- engendre un monstre bureaucratique : la prévoyance vieillesse est aujourd’hui déjà un sujet com-pliqué, que la plupart d’entre nous ne comprend qu’avec difficultés. La réforme de l’AVS ne fait que complexifier les choses – ce qui aurait notamment pour conséquence d’accroître encore les charges administratives. Nous en pâtirions tous. Chaque franc supplémentaire englouti dans les charges administratives est un franc qui ne peut plus être investi dans les prestations.
L’adoption du projet de prévoyance vieillesse 2020 ne ferait qu’imposer la nécessité d’une nouvelle réforme sans apporter du tout de solutions. Un double NON convaincu le 24 septembre prochain est essentiel et constituera la base d’une vraie réforme. C’est la seule manière de s’engager vers une réforme durable de notre prévoyance vieillesse.
Jean-François Rime, conseiller national UDC/FR, président Union suisse des arts et métiers usam
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