Après les vacances d’été, on passe aux votations! En août, la Berne fédérale s’est réveillée de son sommeil estival – les campagnes pour les objets du 17 septembre sont lancées. L’usam s’active pour des déductions plus élevées pour les enfants, contre un congé de paternité de deux semaines, contre l’initiative de limitation et pour de nouveaux avions de combat.

Trois injustices à corriger

Mercredi dernier, le comité «Oui aux familles» présentait ses arguments (lire pp. 4-5). Un «OUI à la déduction pour enfants pour plus de justice fiscale et de promotion des femmes»: les parents qui sont qualifiés avec une charge de travail élevée et un travail bien rémunéré sont injustement accablés par trois injustices étatiques: imposition progressive, taux élevé de garde d’enfants des crèches et déduction pour frais de garde d’enfants limitée à la hausse. Les représentants du PDC, du PLR et de l’UDC estiment que l’augmentation de cette déduction permet de compenser ces injustices et favorise ainsi également le rôle des femmes dans l’économie.

«Bien sûr, l’imposition individuelle serait la dernière étape pour exempter définitivement les couples mariés avec enfants de leur droit à l’imposition», a déclaré le directeur de l’usam, Hans-Ulrich Bigler. Une telle mesure n’était toutefois «pas prévisible dans un délai utile». Ce projet constitue donc un premier pas important vers la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale. «C’est incompréhensible que la gauche, toujours engagée dans la conciliation de la vie professionnelle et familiale, ait saisi le référendum.»

Vive la libre circulation!

La semaine précédente, le comité des PME «Détruire les emplois – Initiative de limitation NON» présentait ses arguments contre l’initiative de licenciement, particulièrement nuisible en cette période de crise (lire p. 3). «La libre circulation des personnes est vitale pour la survie du marché du travail qualifié et des PME, a déclaré le directeur de l’usam. Celles-ci seraient doublement punies en cas de pénurie de travailleurs qualifiés: premièrement, la perte d’un travailleur qualifié serait plus grave que dans les grandes entreprises. Deuxièmement, les PME auraient de moins bonnes cartes à jouer sur le marché très concurrentiel du recrutement, car elles ne peuvent généralement pas offrir les mêmes possibilités de carrière que les grandes entreprises.»

L’interruption des accords bilatéraux aurait des «conséquences négatives majeures pour toutes les branches», a ajouté Benedikt Würth, conseiller aux Etats (PDC/SG). En septembre 2019 déjà, les cantons avaient clairement exprimé leur opposition à l’initiative de limitation.

Non au congé de paternité,

et oui aux avions de chasse

Le 27 septembre, la Suisse votera aussi sur un congé de paternité de deux semaines – et donc sur les prestations sociales, qui coûteraient jusqu’à un milliard de francs (lire p. 6). L’usam rejette cette proposition, car selon «sa» Chambre suisse des arts et métiers, une telle expansion de l’Etat-providence n’est plus supportable actuellement. Cette semaine, le Conseil fédéral a tourné sa veste: en pleine crise sanitaire, le voici passé du camp des opposant à celui des partisans!

Contrairement au congé de paternité, l’usam soutient le Conseil fédéral dans l’acquisition de nouveaux avions de chasse. Selon la «Chambre» de l’usam, ceux-ci contribueront à maintenir la prospérité en Suisse. En

lire pp. 3-6

www.oui-pour-les-familles.ch

www.limitation-non.ch

www.ponctions-salaires-non.ch

www.securite-oui.ch