Publié le: 6 juin 2014

En mouvement sur le long terme

ASIP – L’évolution favorable des marchés financiers permet au secteur de tirer son épingle du jeu. Avec une performance moyenne et une augmentation des taux de couverture. La constitution de réserves s’avère nécessaire.

Dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ASIP à Berne, son président, Christoph Ryter, et son directeur, Hanspeter Konrad, ont souligné l’importance du projet « Prévoyance vieillesse » soumis par le Conseil fédéral. L’ASIP considère la vision globale qu’il propose comme une base de discussion adéquate, qui va dans la bonne direction. Toutefois, pour que ce projet soit un succès au niveau du processus politique, il faut qu’il soit allégé. L’ASIP s’oppose à un mécanisme de versement de rentes centralisé par le biais du Fonds de garantie LPP et propose que la garantie de prestation soit assurée, de manière décentralisée, par chaque caisse de pension.

L’ASIP a également souligné que les institutions de prévoyance avaient mis en œuvre avec succès l’exigence d’une meilleure transparence des coûts.

Il est crucial que le grand projet de la « Prévoyance vieillesse 2020 » emporte l’adhésion de majorités dans le cadre du processus politique. Si l’on en croit les réponses recueillies lors de la consultation, le projet existant ne permettra pas de remplir cet objectif. Il est nécessaire de se concentrer sur les priorités.

Compte tenu de l’évolution démographique, l’âge de référence de la retraite à 65 ans pour les femmes et pour les hommes est l’un des paramètres essentiels. La baisse du taux de conversion LPP qui a été proposée constitue une autre priorité majeure. Pour l’ASIP, il est toutefois important que la baisse du taux de conversion minimal soit socialement acceptable.

Risques, coûts et transparence

Une enquête réalisée auprès des membres de l’ASIP (qui représentent une fortune globale de 420,5 milliards) montre que la prévoyance vieillesse collective reste particulièrement avantageuse pour les assurés, non seulement pour ce qui est du transfert des risques, mais aussi au niveau des coûts de gestion de la fortune. En ce qui concerne les placements transparents, les coûts représentent 98,6% de la fortune globale des institutions de prévoyance ayant participé à l’enquête, soit 42,6 points de base ou tout juste 43 centimes sur 100 francs de fortune de prévoyance. Notre branche a donc répondu avec succès à l’exigence d’une plus grande transparence des coûts. Les caisses de pension optimisent régulièrement leurs frais de gestion dans le cadre de leur stratégie de placement. Mais, en dernier ressort, priorité doit être donnée au rapport qualité-prix.

Le montant des coûts est important, mais, sur le long terme, seul le rendement net nous renseigne sur l’efficacité de la gestion de la fortune pour les assurés. Par ailleurs, l’ASIP a annoncé qu’elle avait mis au point des instructions pratiques pour la mise en œuvre de l’Ordonnance contre les rémunérations abusives dans les sociétés anonymes cotées en bourse (ORAb) à l’intention de ses membres. Ce document sera publié dans les prochains jours. L’exercice des droits de vote et d’élection en tant qu’actionnaire est en effet un devoir qui doit être pris au sérieux par les organes de direction.

JAM

Organe de surveillance

Pression élevée sur les rendements

La situation financière continue de s’améliorer, mais la pression sur les rendements reste élevée. La Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle (CHS PP) a profité de la présentation de son deuxième rapport d’activité pour faire le point sur la situation financière des institutions de prévoyance au 31 décembre 2013. Grâce à un rendement moyen de la fortune de 6,1 % (contre 7,4 % l’année précédente), les taux de couverture se sont à nouveau améliorés. 93 % des institutions de prévoyance sans garantie étatique présentaient un taux de couverture d’au moins 100 % à fin 2013 (contre 90 % à fin 2012). Cette proportion était de 28 % pour les institutions de prévoyance avec garantie étatique (contre 27 % l’année précédente). Selon Pierre Triponez, président de la CHS PP, les institutions de prévoyance restent soumises à une forte pression en ce qui concerne les rendements à atteindre, car les garanties d’intérêts qui fondent les prestations de vieillesse sont nettement plus élevées que les taux d’intérêt utilisés pour évaluer leurs engagements.

organe de surveillance

Pression élevée

sur les rendements

La situation financière continue de s’améliorer, mais la pression sur les rendements reste élevée. La Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle (CHS PP) a profité de la présentation de son deuxième rapport d’activité pour faire le point sur la situation financière des institutions de prévoyance au 31 décembre 2013. Grâce à un rendement moyen de la fortune de 6,1 % (contre 7,4 % l’année précédente), les taux de couverture se sont à nouveau améliorés. 93 % des institutions de prévoyance sans garantie étatique présentaient un taux de couverture d’au moins 100 % à fin 2013 (contre 90 % à fin 2012). Cette proportion était de 28 % pour les institutions de prévoyance avec garantie étatique (contre 27 % l’année précédente). Selon Pierre Triponez, Président de la CHS PP, les institutions de prévoyance restent soumises à une forte pression en ce qui concerne les rendements à atteindre, car les garanties d’intérêts qui fondent les prestations de vieillesse sont nettement plus élevées que les taux d’intérêt utilisés pour évaluer leurs engagements.

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