Publié le: 13 décembre 2019

En progression continue

ADHÉSION À L'USAM – Le jeu en vaut la chandelle: au second semestre 2019, l’usam enregistre de nouveaux succès pour les 500 000 PME qu’elle représente et leurs associations.

Les PME: 99,8% de toutes les entreprises – celles de moins de 250 employés en font partie. L’usam représente avec succès les intérêts de ses quelque 250 associations auprès de 500 000 entreprises.

Succès partiel pour les dates des écoles de recrue

Les questions de formation professionnelle sont importantes – et toujours à l’ordre du jour du Parlement. Cette année, il n’y avait rien de plus pressant pour les entreprises que le thème des dates de l’école de recrue d’été. Le fait que ces dates aient été avancées à une période ou les apprentis qualifiés sont des plus utiles à l’entreprise a créé un profond malaise chez les responsables de PME. Grâce à l’intervention de l’usam, un premier succès partiel a été obtenu.

Contrairement à la proposition de l’usam, le Conseil national a rejeté une motion visant à replacer les dates de l’école de recrues en tenant compte de l’achèvement de la formation professionnelle.

«il n’y avait rien de plus pressant pour les entreprises que les dates de l’école de recrue d’été.»

Toutefois, les efforts de l’usam ont fini par porter. La conseillère fédérale Viola Amherd a fait un premier pas vers le compromis suivant, notamment grâce aux pressions exercées par les motions correspondantes du Conseil national et des Etats: le début de l’école d’été des recrues sera reporté d’une semaine dès l’année prochaine.

De plus, la cheffe du DDPS souhaite examiner la question du démarrage de l’école de recrue dans le cadre de l’examen de l’évolution de l’armée.

«Pour l’usam, cela signifie que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que le début des écoles de recrue soit mieux adapté aux besoins de la formation professionnelle», lance Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam.

Des succès en politique économique

Succès également en matière de politique économique: ici aussi, l’usam promeut des conditions-cadres libérales et équitables. La motion 17.4211 (Lombardi) demande une publication des prix plus orientée sur les besoins des consommateurs et adaptée aux technologies actuelles. La motion soutenue par l’usam a été acceptée malgré l’opposition du Conseil fédéral. Elle concerne notamment une simplification de l’étiquetage.

Autre point: avec la «Promotion économique 2020-2023» soutenue par l’usam, les cantons de montagne seront intégrés dans la chaîne de valeur suisse, entre autres par le biais de la promotion touristique. La nouvelle coopération entre l’usam et l’Aide aux Montagnards (lire p. 16), offre un soutien concret à l’économie des PME dans les régions périphériques, notamment grâce aux émissions de télévision sur les chaînes privées régionales que l’usam produit via FOKUS KMU.

Meilleure utilisation de l’hydroélectricité

En matière de politique énergétique et environnementale, l’usam mise sur des solutions pragmatiques. Ils allient efficacité économique et protection du climat. En conséquence, l’usam a fait pression pour l’adoption de l’initiative parlementaire «16.452 (Rösti)», qui appelle à une expansion de la production et le stockage hydroélectriques ainsi qu’à une adaptation de l’étude d’impact environnemental.

L’objectif est de simplifier les études d’impact sur l’environnement compliquées sur le plan administratif et, partant, de mieux exploiter le potentiel de l’hydroélectricité nationale. Leur adoption marque une étape vers la mise en œuvre de la Stratégie énergétique 2050.

La qualité au lieu du prix

Enfin, la loi fédérale sur les marchés publics (Bundesgesetz über das öffentliche Beschaffungswesen – BöB) a été adoptée par les deux Conseils durant l’été 2019, également grâce à l’influence intensive de l’usam.

Elle devrait entrer en vigueur début 2021 et apportera de nombreuses améliorations aux entreprises suisses. Le Parlement a créé un changement de paradigme: loin du critère du prix à la concurrence de la qualité. Lors de la passation des marchés publics, les niveaux de prix dans les pays où le service est fourni seront pris en compte à l’avenir.

Pour que le nouvel esprit du droit des marchés publics prenne vie, nous avons maintenant besoin d’une formation de la part des pouvoirs adjudicateurs et d’un œil attentif de la part des entreprises qui proposent les services», déclare le directeur de l’usam.

Gerhard Enggist

www.sgv-usam.ch

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