Réunis fin juin à Lausanne, les membres du comité de sélection de cette opération lancée par la BCV en 2013 ont rendu leur verdict. Ils ont choisi dix étudiants, 6 de l’EPFL, 2 de HEC/UNIL, et 2 de EHL (Ecole hôtelière de Lausanne).

L’enthousiasme des postulants

Les heureux élus partiront en septembre prochain en stage d’immersion à la Silicon Valley afin d’y développer leur esprit d’entreprise. Les dix lauréats, trois femmes et sept hommes, ont été choisis à l’issue d’un processus de sélection lancé en avril dernier par voie de presse et sur le support de Facebook (lire JAM 6, juin 2016).

Suite à cette présentation à Lausanne, une cinquantaine de candidatures sont parvenues dans les délais aux organisateurs. Après une présélection, vingt candidats se sont présentés devant le comité de sélection afin de lui exposer leurs motivations. Les jurés ont été impressionnés par la diversité et la qualité élevée des candidatures ainsi que par l’enthousiasme des postulants.

Au final, la sélection (lire ci-contre) témoigne aussi du fait que l’idée de créer un jour sa propre entreprise est bien répartie dans l’ensemble des Hautes écoles vaudoises, entre EPFL, UNIL et EHL tout comme HEIG-VD et ECAL qui ont également produit des postulations.

Départ en septembre

Ils partiront durant une semaine, au mois de septembre prochain, afin de suivre des ateliers, visites, rencontres et exercices organisés en collaboration avec Swissnex, le réseau suisse d’échanges scientifiques à San Francisco.

Pour rappel, le Journal des arts et métiers (JAM) est associé à cette démarche depuis deux années. Cette collaboration prend la forme d’un accord de mentorat. Nous suivons l’un des voyageurs/voyageuses dès son retour de voyage et explorons ensemble ce que cette démarche lui a apporté.

«L’EPFL vaut bien Stanford et l’UNIL n’a rien à envier à Berkeley. Ce n’est pas non plus lié aux étudiants, nous écrivait Christian Jacot-Descombes (BCV). Les esprits les plus puissants s’instruisent aussi volontiers au bord du Léman que dans la Bay Area. Il ne s’agit pas de moyens, c’est une question d’état d’esprit, de culture.» C’est cela même que le SVSC vise à faire germer dans le cerveau des futurs entrepreneurs... JAM