Depuis l’apparition de la pandémie, le Campus ICT n’a été organisé que sept fois sites sur les sites suisses (NDT: Bâle, Berne, Zurich, Lenzburg St. Gall). Pour celui de Saint-Gall, inauguré le 28 novembre, la première fois fut aussi la dernière jusqu’ici. Sur quatre des cinq sites, les choses ont finalement repris à la mi-mai, celui de Zurich a redémarré le 29 mai. Pour les jeunes de 13 à 15 ans qui découvrent leurs talents pour un métier dans le domaine MINT (maths, informatique, sciences naturelles et technologie), ce programme permet de gagner beaucoup de temps. Mais à cause de la pandémie, ce temps fut perdu.

De vraies retrouvailles

Pour certains des élèves les plus âgés, qui sont passés à un apprentissage ou à un lycée dès l’été, cela n’a pu se faire cette année. Leurs projets sont restés orphelins. Par contraste, la réouverture et la joie des retrouvailles fut bien réelle.

«Les jeunes avaient beaucoup de choses à se raconter, sourit Lucien Hinderling, directeur du campus de Berne. Mais ils n’étaient pas venus juste pour discuter et les robots avaient quant à eux attendu assez longtemps que l’on s’occupe d’eux durant la période de fermeture.» Entre-temps, les jeunes ont su tirer leur épingle du jeu. Le nouveau Campus en ligne – qui n’a pas encore reçu de nom – est né par nécessité, mais il a aussi eu ses avantages. Cela dit, le retour à la normale était attendu avec impatience «C’était sympa d’avoir à nouveau un vrai campus, a déclaré un jeune talent de Lenzburg. En ligne, c’était un peu bizarre. Mais maintenant, nous pouvons enfin nous retrouver!»

En ligne, les jeunes se sont rencontrés non par région, mais par thème. Les projets de robots et d’IoT (Internet des objets), ont pris la poussière pendant cette période. Mais les cinq sites ont pu renforcer leur interconnection. Au fond, grâce à cette pandémie, les jeunes du Campus ICT ont pu former le plus grand groupe de talents TIC/MINT en réseau de Suisse.

Le 26 juin prochain un Campus ICT ouvrira à Lucerne. Et en septembre, ce sera le tour de Thoune. En Valais, un projet avait été envisagé, puis abandonné. Mais l’organisation reste en principe ouverte aux initiatives qui verraient le jour en Suisse romande et au Tessin. Avis aux amateurs!

uhl/ogi