Nous les avions appelés début juillet, puis repris de leurs nouvelles début août. Entre-temps, la roue a tourné et dans le bon sens. Didier Biselx gère l’Auberge de l’Hospice du Col du Grand-Saint-Bernard. A cette époque, on sent un peu partout dans les Alpes des frémissements de reprise. C’était encore timide et incertain, mais l’espoir était déjà là.

Comment se passe en ce début du mois de juillet la saison au Col du Grand-Saint-Bernard?

Didier Biselx: La reprise fut difficile au mois de juin, mauvais temps et reprise timide. Moins 47% de nuitée pour le mois de juin.

Que constatez-vous du côté des provenances?

Nous avons cette année beaucoup plus de Suisse, nous sommes à 60% de provenances helvétiques.

Comment retrouver la confiance des clients?

La confiance revient doucement, nous avons pris des mesures pour que les gens se sentent à l’aise. Mais ici à 2473 m d’altitude, c’est surtout le beau temps qui nous amène des clients. Juillet et août s’annoncent assez bons, mais septembre pour le moment est un peu catastrophique. On espère que la météo sera de notre côté.

La situation a changé!

Nous en restons là pour un premier coup de sonde. Puis, nous sommes début août. Un mois s’est passé sur le Col du Grand-Saint-Bernard. Les nouvelles que Didier Biselx nous envoie sont positives.

«Juste un petit mot pour vous dire que notre situation a complète­ment changé. Nous sommes complets depuis deux semaines. Avec les mesures mises en place cela représente environ le 80% en capacité par rapport à une année normale. Le beau temps a beaucoup aidé à cette situation. Nous gardons bien sûr la situation sanitaire du coin de l’œil. Le mois d’août s’annonce très bien aussi même si les gens ont vraiment tendance à réserver au dernier moment.»

Et de conclure: «Les Suisses ont bien joué le jeu, la Suisse allemande est venue visiter la Suisse romande, c’est une réalité … et c’est très bien!» JAM