FOKUS KMU, tel est le nom de l’émission produite par l’usam pour les télévisions régionales alémaniques («Sendung für Wirtschaft & Gesellschaft») depuis bientôt trois ans. La nouveauté, c’est que deux émetteurs de plus diffuseront désormais ce programme.

En tout, six chaînes régionales diffusent donc cette émission de vingt minutes. FOKUS KMU paraît en effet toutes les deux semaines dès 17h35 sur TeleZüri, Tele M1 (plateau suisse), TeleBärn. Et depuis le début de cette année, elle le sera également sur TVO et Tele 1. Puis, une semaine après cette première diffusion, l’émission repasse également dès 17h25 sur Tele Z.

1265 minutes produites

La diffusion a lieu durant une semaine complète du lundi au dimanche. Elle permet d’atteindre à chaque fois environ 200 000 télé­spectateurs. L’émission est consacrée à des magazines de société, des portraits, des interviews et des débats en lien avec le monde économique et la politique fédérale – le cœur d’affaires de l’usam.

Une seule ligne rédactionnelle pour toute la Suisse et des sujets en Suisse romande également. Une émission récente a présenté le projet des commerçants lausannois regroupés sous une même enseigne («Enjoy Lausanne»).

Une rubrique humoristique complète le tableau – «Amtschimmel» contribue à démêler l’écheveau d’absurdités que tissent les administrations pour pimenter la vie ordinaire des citoyens.

Depuis le 13 mars 2017, date de la première diffusion, la rédaction de l’usam, en collaboration avec des professionnels du monde télévisuel (actuellement: Tele Z) et l’aide de ses sponsors a ainsi produit un total de 58 éditions de FOKUS KMU. La première année, 17 émissions ont été produites. Puis les productions se sont enchaînées toutes les deux semaines, soit 20 émissions en 2018 et 20 autres en 2019.

En jetant un coup d’œil dans le rétroviseur, on constate que 1265 minutes d’émission ont été produites – en prenant en compte les cinq podiums de discussion de type «Arena» qui totalisent plus de 45 minutes et sont consacrés à des sujets chauds, par exemple des votations fédérales.

La TV, un métier qui s’apprend

La rédaction de la «Schweizerische Gewerbezeitung» (usam) est responsable de tout le contenu, de la programmation, de l’écriture des scripts et du suivi de production. Au départ, l’équipe n’avait aucune expérience dans ce type de production. Il a donc fallu tout apprendre. Evoluer à partir d’un média print vers une télé­vision représente un défi. Comment cette transition s’est-elle faite et qu’est-ce que l’équipe rédactionnelle de l’usam retient de cet apprentissage?

TV et print complémentaires

«L’écriture de scénarios était une terra incognita pour nous tous, mais nous avons pu nous y habituer rapide­ment et découvrir en nous une nouvelle forme de créativité», explique Adrian Uhlmann. Rédacteur à la «Schweizerische Gewerbezeitung», il s’active dans la programmation, la rédaction de scripts et le suivi de production – un vrai travail d’équipe.

«Cela dit, pour nous, le fait de produire des émissions de télévision nous permet aussi d’améliorer nos journaux, précise Adrian Uhlmann. Une bonne contribution dans FOKUS KMU peut stimuler le développement d’un angle particulier pour nos publications dans le print – et en plus, c’est plus facile, car nous avons déjà les photos à disposi­-tion.»

En bref, les deux démarches sont complémentaires. «Nous pouvons utiliser les contacts établis par le biais du journal pour lancer de bons sujets télévisés en jouant sur la composante émotionnelle.»

Pour joindre l’utile à l’agréable, FOKUS KMU réalise également à la demande des contributions payantes sous la forme de portraits d’association, de magazines consacrés à certains métiers, ou des portraits d’entreprises. François Othenin-Girard

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