Malorie Ducret :Le problème de cette initiative c’est qu’elle va pas 
résoudre le problème, mais le repousser. La hausse des salaires à 4000 francs va faire augmenter les prix du marché. Vous vous demandé cmt qqn peut vivre avec moins de 4000 francs par mois, mais avec cette initiative dans quelque temps on sera au même point avec inflation de

I’immobilier, des biens de consommation. Les PME vont licencier, engager au noir etc. Je comprends les gens qui veulent augmenter le niveau de vie, mais cette initiative n’est pas la solution. Croyez-moi c’est une étudiante en cours emploi, qui vit plus chez ses parents, avec un salaire de 2100 francs qui parle.

Steen Boschetti  : Pour ma part, je pense que nous devons 
revaloriser notre système de convention, l’améliorer. Et aujourd’hui, nous sommes face à une attaque frontale de la gauche contre notre partenariat social. C’est pourquoi je me bats contre cette initiative.

Maxim Wuersch  :

Si un travailleur accepte de signer un contrat avec un tel salaire, 
je ne vois pas le problème. Il connaît les conditions et les risques. Et il n’a pas de pistolet braqué sur la tempe au moment de signer, si ?

Pierre Frossard : La base économique de notre pays est constituée par les PME. Aller forcer ces entreprises à payer un salaire minimum c’est condamner les plus petites à licencier certains de leurs employés pour payer les autres. Il est primordial que la population puisse vivre décemment, mais cela ne doit pas se faire au détriment des PME.

Adrien Fournier : 4000.-/mois, en Valais, c’est pratiquement 
70% du salaire que peut espérer gagner un jeune architecte ou un ingénieur fraîchement diplômé... Faut pas déconner non plus ! Un salaire minimum, 
ok pourquoi pas, mais il faut au moins le pondérer en fonction du coût de la vie de chaque canton. Vivre avec 4000.- à Genève ou à Nendaz, c’est pas tout 
à fait la même chose.

Fabien Truffer :

Je suis opposé au salaire minimum, c’est juste une grosse connerie. Qui est-ce qui fournit de l’argent à l’Etat ? Nos impôts. L’Etat n’a 
aucune ressource qu’il n’a auparavant extorquée à quelqu’un d’autre. 
Il ne faudrait pas oublier ça.

Jonathan Kuntzmann: Mon employé à 3600 francs mensuels 
(20 francs par heure pour 45 heures par semaine) continuera à gagner ce salaire, mais calculé sur 22 francs par heure (minimum de l’initiative) pour 41 heures par semaine. Je lui sucre ses pauses plus larges que 
je lui octroyais et j’exige de lui une meilleure productivité, quitte à le remplacer plus souvent, faut bien les récupérer ces quatre heures par semaine.