Publié le: 10 janvier 2018

Il faut qu’on se parle

oui à la SSR – L’initiative «No Billag» ne fait rien d’autre que d’exiger un débat indispensable et urgent

La campagne de la SSR ressemble beaucoup à une tentative obstinée de chantage exercée sur le souverain: « Soit vous payez ce que nous voulons, soit nous fermons boutique». En observant la campagne menée par la SSR et notre ministre des médias contre l’initiative au cours des dernières semaines et des derniers mois, force est de constater que tout est fait pour empêcher tout débat et tout changement.

Pas crédible, pas démocratique

On tente ainsi de nous présenter l’initiative «No Billag» comme la fin de la SSR et du service public, quand ce n’est pas de la démocratie helvétique elle-même. Aucun signe d’ouverture à la discussion ni de volonté de changement. Ce n’est absolument pas crédible et c’est antidémocratique. Le service public peut exister sans arnaque Billag. Et une SSR, nouvelle et indépendante, continuera de jouer un rôle de service public important.

Doris Leuthard a rejeté toutes les propositions

Depuis des années, la ministre des médias et les chefs de la SSR font obstacle à un débat franc et ouvert sur le service public de la SSR. Pas plus tard que durant la campagne de vote concernant la LRTV, on nous assurait encore que ce débat devait avoir lieu. Vaine promesse! Le rapport sur le service public, auquel on nous renvoyait, ne visait qu’à figer les structures en place. Les nombreuses interventions et propositions manifestant la volonté du Parlement d’améliorer la situation ont toutes été rejetées par la ministre.

Il y a toujours un plan B

L’initiative « No Billag » ne fait rien d’autre qu’exiger ce débat indispensable et urgent. Il faut un OUI à l’initiative «No Billag» pour que la ministre des médias et la SSR cessent leur action de blocage et soient enfin prêtes à discuter et à définir le type de service public dont notre pays a besoin. La SSR continuera de jouer un rôle important de service public. Il existe toujours un plan B et de meilleures variantes. Refuser la discussion ne peut être une option, ni pour la ministre ni pour la SSR. JAM

 

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