Publié le: 20 mars 2020

La tête froide et de l’aide pour les PME

CRISE DU CORONAVIRUS – Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam. En soutien aux autorités — pour le bien des entreprises.

La situation actuelle est unique. Ni l’ampleur ni la rapidité de la crise du Coronavirus n’étaient prévisibles. Les entreprises, les autorités et la population n’ont pu s’appuyer sur aucune donnée empirique. C’est précisément dans ce contexte que le mécanisme de crise fonctionne bien. Il est maintenant essentiel que l’aide d’urgence pour l’économie soit effective.

Ce qui a commencé comme un coup de pouce a rapidement pris des proportions insoupçonnées. « Inattendu », c’est le mot qui s’impose. Car il est facile aujourd’hui de prétendre que nous aurions dû intervenir beaucoup plus tôt. Ce que la réalité montre, c’est que le système suisse dispose d’une capacité étonnante : en deux semaines seulement, un dispositif pour cette situation extraordinaire a été mis en place.

«La seule qui compte en définitive, c’est la santé de la population.»

Bien sûr, il y a des frictions. C’est la première fois que cette situation se produit. Il nous faut entrer dans un processus d’apprentissage. Cela s’applique à la population, qui est de plus en plus familiarisée avec les règles de conduite. Cela vaut pour les entreprises, qui doivent s’habituer à ces nouvelles contraintes. Et également aux autorités aux niveaux fédéral, cantonal et communal. Il s’agit de coordonner en temps réel une quantité incroyable de paramètres.

En tant qu’elle représente les intérêts des PME, l’Union suisse des arts et métiers usam est souvent très critique à l’égard des autorités et de l’État. Mais c’est précisément parce qu’elle s’engage pour le bien-être des PME qu’elle soutient aujourd’hui pleinement les actions du Conseil fédéral et de son administration. Dans la situation actuelle, nous estimons que situation est très bien gérée.

La seule qui compte en définitive, c’est la santé de la population. Les mesures du Conseil fédéral sont donc pleinement justifiées par la politique de santé. Il est aussi vrai de relever que le coût économique est énorme. C’est précisément pour cette raison que le Conseil fédéral a décidé de soutenir l’économie.

«L’usam soutient pleinement les actions du Conseil fédéral.»

Une mesure absolument nécessaire a déjà été prise. Le travail à court terme a été simplifié et assoupli. Cela donne aux entreprises une marge de manœuvre et aux salariés un certain degré de sécurité. Pas moins de huit milliards de francs suisses ont été prévus à cette fin.

Ce vendredi 20 mars 2020, le Conseil fédéral doit communiquer d’autres mesures. Il s’agit de combler les problèmes de liquidités rencontrés par les entreprises. Les PME devraient pouvoir demander ces fonds en ligne et de manière simple. L’instrument est géré par les organismes de cautionnement qui ont déjà fait leurs preuves. Cinq milliards de francs suisses sont mis à disposition de cette tâche.

Dans le cadre de l’aide d’urgence à l’économie, l’usam formule trois vœux.

• 1. Les mesures devraient être accessibles à toutes les PME, y compris les entreprises individuelles et les indépendants.

• 2. Le principe « PME d’abord » devrait s’appliquer à toutes les mesures.

• 3. Les mesures devraient entrer en vigueur le plus rapidement possible.

L’usam est confiante que le Conseil fédéral en tiendra compte. La collaboration entre nos services et la Confédération est étroite. L’Administration fédérale a du reste reconnu l’importance systémique des PME. Ensemble, nous travaillons sur le problème. C’est ainsi que cela fonctionne en Suisse.

Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam

La situation actuelle est unique. Ni l’ampleur ni la rapidité de la crise du Coronavirus n’étaient prévisibles. Les entreprises, les autorités et la population n’ont pu s’appuyer sur aucune donnée empirique. C’est précisément dans ce contexte que le mécanisme de crise fonctionne bien. Il est maintenant essentiel que l’aide d’urgence pour l’économie soit effective.

Ce qui a commencé comme un coup de pouce a rapidement pris des proportions insoupçonnées. «Inattendu», c’est le mot qui s’impose. Car il est facile aujourd’hui de prétendre que nous aurions dû intervenir beaucoup plus tôt. Ce que la réalité montre, c’est que le système suisse dispose d’une capacité étonnante: en deux semaines seulement, un dispositif pour cette situation extraordinaire a été mis en place.

«La seule chose qui compte en définitive, c’est la santé de la population.»

Bien sûr, il y a des frictions. C’est la première fois que cette situation se produit. Il nous faut entrer dans un processus d’apprentissage. Cela s’applique à la population, qui est de plus en plus familiarisée avec les règles de conduite. Cela vaut pour les entreprises, qui doivent s’habituer à ces nouvelles contraintes. Et également aux autorités aux niveaux fédéral, cantonal et communal. Il s’agit de coordonner en temps réel une quantité incroyable de paramètres.

En tant qu’elle représente les intérêts des PME, l’Union suisse des arts et métiers usam est souvent très critique à l’égard des autorités et de l’Etat. Mais c’est précisément parce qu’elle s’engage pour le bien-être des PME qu’elle soutient aujourd’hui pleinement les actions du Conseil fédéral et de son administration. Nous estimons que la situation est très bien gérée.

La seule qui compte en définitive, c’est la santé de la population. Les mesures du Conseil fédéral sont donc pleinement justifiées par la politique de santé. Il est aussi vrai de relever que le coût économique est énorme. C’est précisément pour cette raison que le Conseil fédéral a décidé de soutenir l’économie.

«L’usam soutient pleinement les actions du Conseil fédéral.»

Une mesure absolument nécessaire a déjà été prise. Le travail à court terme a été simplifié et assoupli. Cela donne aux entreprises une marge de manœuvre et aux salariés un certain degré de sécurité. Pas moins de huit milliards de francs suisses ont été prévus à cette fin.

Ce vendredi 20 mars 2020, le Conseil fédéral doit communiquer d’autres mesures. Il s’agit de combler les problèmes de liquidités rencontrés par les entreprises. Les PME devraient pouvoir demander ces fonds en ligne et de manière simple. L’instrument est géré par les organismes de cautionnement qui ont déjà fait leurs preuves. Cinq milliards de francs suisses sont mis à disposition de cette tâche.

Dans le cadre de l’aide d’urgence à l’économie, l’usam formule trois vœux:

1. Les mesures devraient être accessibles à toutes les PME, y compris les entreprises individuelles et les indépendants.

2. Le principe «PME d’abord» devrait s’appliquer à toutes les mesures.

3. Les mesures devraient entrer en vigueur le plus rapidement possible.

L’usam est confiante que le Conseil fédéral en tiendra compte. La collaboration entre nos services et la Confédération est étroite. L’Administration fédérale a du reste reconnu le poids systémique des PME. Ensemble, nous travaillons sur le problème. C’est ainsi que cela fonctionne en Suisse.

Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam

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