Publié le: 2 juin 2017

Le top pour l’atelier et la formation

UNION SUISSE DES CARROSSIERS – Face aux changements technologiques, la branche relève le défi en misant sur une formation et un perfectionnement professionnel orientés vers l’avenir. Les carrosseries affiliées USIC sont réputées pour leur qualité au top!

Quelques secondes d’inattention au volant et «boom», la carrosserie est abimée! Tôle froissée et peinture rayée, c’est le quotidien des 650 carrosseries USIC. Heureusement, ces entreprises offrent des prestations si complètes que l’automobiliste confie son véhicule sans réserve. «Les prestations offertes par nos membres vont bien au-delà de la seule réparation», insiste Nicole Huisman, responsable marketing de l’USIC. En effet, les carrosseries affiliées ont des partenariats avec des garages et peuvent ainsi offrir une assistance de transport du véhicule endommagé, ainsi qu’un véhicule de remplacement pour la durée des travaux. De plus, ils assistent le client dans la gestion complète du sinistre, de l’analyse des réparations aux formalités d’assurance, en passant par des conseils professionnels avisés. Bien sûr, les dégâts sont réparés en faisant appel aux techniques agréées par le constructeur. «Les carrosseries USIC se caractérisent par un personnel qualifié qui, grâce à une formation continue, accomplit toujours des 
réparations de haute qualité, incluant la garantie sur le travail effectué», souligne Huisman. D’ailleurs, pour les entreprises affiliées USIC, la 
qualité est la priorité des priorités, comme le confirme Diana Schlup, directrice du département technologie de l’USIC: «Le cahier des charges et l’éthique professionnelle de l’USIC sont les préalables à toute affiliation à l’Union Suisse des Carrosseries. Les entreprises doivent consentir à ces efforts pour que la branche puisse s’adapter à un marché en constante mutation.» Toutes les entreprises de réparation affiliées aujourd’hui sont conformes aux spécifications de l’USIC et se sont engagées à respecter les normes professionnelles. «Nous sommes l’unique organisation qui, tous les cinq ans et par des experts indépendants, fait vérifier ces exigences auprès de tous ses membres! Cela garantit que nos professionnels utilisent les technologies les plus actuelles», dit Diana Schlup non sans fierté.

Expertise nécessaire

Au fil des années, la branche a beaucoup évolué et, elle non plus, n’a pas été épargnée par le changement structurel. «De nombreuses entreprises ne trouvent pas de repreneurs et doivent fermer», déplore Diana Schlup en précisant: «Surtout les petites qui n’ont pas pu investir pour se moderniser… là, difficile de trouver un acheteur. Il arrive souvent que de grandes entreprises rachètent les petites pour en faire des filiales ou pour fusionner deux sociétés». Que s’est-il passé? La révolution numérique a impacté les métiers de la carrosserie et les techniques ont énormément progressé ces dernières années. A ce sujet, Schlup mentionne: «L’arrivée de nouveaux matériaux nécessite de nouvelles machines, des processus différents et des compétences professionnelles supplémentaires.» La généralisation des systèmes d’assistance à la conduite a également bouleversé le métier. Ainsi le remplacement d’un pare-brise, par exemple, n’est plus aussi simple, car d’innombrables dispositifs et capteurs y sont reliés et, après les avoir remis en place, il faut encore les régler voire les calibrer. «Nos professionnels doivent comprendre ces connexions et travailler en conformité avec les manuels de réparation originaux», conclut Diana Schlup. Ainsi, le développement technologique rapide signifie pour les entreprises de constants investissements, en particulier dans le domaine électronique.

Former à pied d’égalité

La formation professionnelle est l’engagement central de l’USIC. Chaque année, quelque 630 étudiants débutent un apprentissage dans les métiers de la carrosserie (carrossier-tôlier, carrossier-peintre, serrurier sur véhicule). «Malheureusement, il y a de moins en moins d’apprentis chaque année», constate Thomas Rentsch, nouveau directeur de l’USIC.

Pour y parer, la formation a radicalement changé ces dernières années. «Elle est toujours plus axée sur les services, ce qui modularise les perfectionnements professionnels. L’avantage? Ceci permet aux patrons d’analyser leur besoin en compétences selon la demande et de former ses collaborateurs en conséquence», explique Rentsch. En outre, la branche de la carrosserie a fait preuve d’innovation avec son fameux projet «Entreprise formatrice au top niveau» (lire ci-contre). Quant aux exigences des formateurs et apprenants, elles ont changé selon le directeur de l’USIC: «Il est important d’avoir un objectif commun, de travailler sur 
un pied d’égalité et de former avec un objectif à long terme.» Thomas Rentsch conclut: «Aujourd’hui, nous avons besoin de gens capables de surmonter les problèmes, de s’adapter aux mutations rapides de notre époque et faire face aux nouvelles situations.» Corinne Remund

usic

Pour une visibilité forte

L’Union Suisse des Carrossiers (USIC) a été fondée en 1919. Elle compte désormais 650 entreprises affiliées en Suisse alémanique et au Tessin, réparties dans le secteur des véhicules utilitaires et personnels. Dans 85% des cas, il s’agit de PME comptant de 1 à 10 employés. Au total, les entreprises affiliées emploient plus de 4500 personnes et forment environ 1000 apprentis carrossiers, carrossiers-peintre et serruriers sur véhicule. L’USIC se bat pour offrir à ses membres une position solide sur le marché suisse. L’Union s’engage et soutient ses membres dans toutes les actions liées à la formation professionnelle, aux exigences de qualité, aux questions liées aux employeurs et à l’environnement, ainsi qu’au niveau de la publicité et des relations publiques. Dans ces domaines, il établit les conditions-cadres, entretient un dialogue régulier avec les autorités et travaille en collaboration avec les organisations professionnelles et partenaires divers.CR

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