Publié le: 10 février 2017

Leasing de flotte, le mode d’emploi

transports – Voici quelques conseils pour le financement de flottes d’entreprise. Faut-il acheter ou louer (leasing) les véhicules?

Cela dépendra de l’activité de l’entreprise et de sa volonté à gérer ou non une flotte de véhicules. Pour les petites entreprises, la question du temps est prioritaire. Le leasing se révèle donc une solution pratique. Mais attention, si le véhicule est 
également utilisé à titre privé, il faut le mentionner dans la déclaration fiscale. Or, selon les cantons, un décompte peut s’avérer fastidieux et l’achat du véhicule à titre privé est alors préférable.

Une entreprise moyenne, lorsqu’elle met à disposition un véhicule uniquement pour des tâches profession-
nelles, préfère en général externaliser sa flotte. Cela passe par une société de leasing, souvent liée à une marque. Pour choisir chaque modèle librement, préférez une société de leasing non liée à groupe automobile!

Un pour tous ou chacun le sien?

Parmi les questions primordiales à prendre en compte dans le contrat de leasing, le conducteur. En effet, le facteur de risque et d’usure est plus élevé s’il y a plusieurs chauffeurs pour un même véhicule que si à un seul conducteur est attribué un véhicule. Et enfin, il convient de fixer la durée d’exploitation du véhicule, car, là aussi, cela fait une grande différence s’il est remplacé tous les 4/5 ans ou tous les 10 ans voire davantage…

Simple ou «all inclusive»?

Le preneur de leasing peut conclure un contrat de leasing simple, portant uniquement sur le véhicule, ou ajouter des prestations allant jusqu’à intégrer les assurances, les pneus, l’entretien et le dépannage! Ce pack tout compris a son prix, certes, mais offre une transparence sur les coûts d’exploitation, simplifie les dé-
marches administratives et reporte 
la gestion du risque.

Roulez malin!

S’il s’agit de transporter plusieurs personnes sur un même lieu de travail avec tout l’outillage, optez pour des fourgons ou pick-up à double cabine (5 ou 6 places). Si le besoin d’un véhicule spécifique – par exemple à grand volume utile – n’est nécessaire que quelques fois par année, il est moins cher de choisir un véhicule plus petit dans sa flotte et de louer ce véhicule spécifique durant les quelques jours en question. Enfin, si un véhicule de construction spéciale (caisse blindée, transport de vitrages, etc.) est obligatoire à l’activité, mieux vaut prévoir une longue durée d’exploitation pour l’amortir le plus possible car ce type de véhicule est difficile à revendre. Sinon fixez bien la valeur de reprise dans le contrat de leasing!

Pourvu qu’elle soit verte

Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain, les véhicules les plus respectueux de l’environnement sont à préférer. Au-delà de l’image et du bénéfice environnemental, cela permet de réduire les coûts fixes (taxes routières, assurances) et variables (consommation de carburant). Les modèles à gaz naturel, à hydrogène et électrique ont un rayon d’action limité à cause des stations de remplissage ou de recharge moins nombreuses. Les versions hybrides, à essence et diesel offrent une autonomie illimitéé mais, dans ce cas, exigez les normes d’émission les plus sévères.

Un contrat en béton

Pour une flotte de service externe, mieux vaut contracter d’une traité, car cela permet d’unifier la flotte, d’obtenir de meilleurs rabais et de standardiser l’équipement et la décoration extérieure (logos et couleurs de l’entreprise pour une davantage de visibilité). Dernière chose à préciser sur le contrat, l’évaluation des dégâts sur les utilitaires au terme du leasing. Plus tolérante que pour une voiture personnelle, l’évaluation
doit être adaptée à l’usage intensif du véhicule.

Roland Hofer/adaptation JLA

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