Publié le: 6 octobre 2017

Les clés d’une intégration réussie

événementiel – Il est nécessaire de renforcer la collaboration entre les différents acteurs là où les individus vivent et travaillent. La Conférence de juin dernier l’a mis en évidence.

Lors de la Conférence de juin sur l’intégration, l’accent a été mis sur la collaboration que la Confédération, les cantons, les villes et les communes avec les acteurs non institutionnels.

«L’intégration est un investissement dans l’avenir de notre pays, de notre population, de celles et ceux qui vivent ici», a insisté Simonetta Sommaruga, cheffe du DFJP à l’ouverture de la Conférence. Elle n’a pas caché que cette intégration a un prix, mais que l’investissement apporte un bénéfice tant du point de vue économique qu’humain. «Pour s’épanouir, les individus doivent avoir le sentiment 
d’appartenir à une communauté et développer des contacts sociaux.»

Que chacun y trouve son compte

Simonetta Sommaruga a ajouté que la Confédération et les cantons ont convenu récemment d’un Agenda Intégration. «Nous discutons ensemble de comment nous comptons investir et où le faire, pour que chacun y trouve son compte, notre pays comme les immigrés qui vivent ici», a expliqué la cheffe du Département fédéral de justice et police.

À ses yeux, le travail et la formation sont les clés d’une intégration réussie. Il est donc important que les autorités des migrations de la Confédération et des cantons y travaillent, et qu’elles le fassent main dans la main avec les autorités en charge de la formation, à savoir le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche DEFR et la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique CDIP.

La formation, 
un vrai moteur

Du point de vue des cantons, il est nécessaire d’en faire davantage surtout pour les jeunes arrivés tardivement en Suisse et les adultes peu qualifiés; il a insisté sur la difficulté de satisfaire aux exigences du marché du travail en Suisse sans diplôme de formation postobligatoire. «Nous devons donc investir plus dans l’insertion professionnelle. Les mesures de formation sont un vrai moteur», indique le conseiller d’État Benedikt Würth (SG), président de la Conférence. Il a par ailleurs tiré un bilan positif du dialogue d’intégration «Au travail», que la CT a mis en place avec les milieux économiques de 2012 à 2016. Les projets menés conjointement ont permis de proposer des cours de langues axés sur la pratique, de faire tomber des barrières administratives et d’insérer plus de 2000 réfugiés sur le marché du travail. Toutefois, selon lui, ce n’est là qu’un début.

SECO

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