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Mercado ComÚn del Sur
libre-échange – La Suisse cherche à conclure un accord avec les Etats sud-américains du 
Brésil et du Paraguay, Uruguay et Argentine. Ses fruits devraient également profiter aux agriculteurs. 
Johann Schneider-Ammann prévoit des économies douanières de plus de 200 millions.
Mercosur est l’abréviation de «Marché commun sud-américain», l’abréviation espagnole de «Mercado Común del Sur». Les quelque 270 millions d’habitants sont responsables d’une valeur ajoutée annuelle d’environ 3000 milliards de dollars US. Il n’est pas étonnant que la Suisse soit intéressée par l’accès à ce grand marché.
Objectif libre-Ă©change
Le conseiller fĂ©dĂ©ral Johann Schneider-Ammann s’est rĂ©cemment rendu dans tous les pays du Mercosur. Du 29 avril au 5 mai 2018, le Conseil fĂ©dĂ©ral a eu des entretiens avec le BrĂ©sil, le Paraguay, l’Uruguay et Âl’Argentine au sujet du libre-Ă©change. L’objectif principal de la visite Ă©tait de donner une impulsion aux nĂ©gociations en vue d’un accord de libre-Ă©change entre les Etats de l’AELE et le Mercosur.
Pour le conseiller fédéral Schneider-Ammann, le Mercosur, avec ses 260 millions de consommateurs, est un marché très attractif pour la Suisse. Le ministre est convaincu qu’un accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Association européenne de libre-échange (AELE) peut contribuer au développement des activités commerciales et d’investissement de la Suisse dans la région.
«Avec un tel accord», précise le chef du Département de l’économie, de l’éducation et de la recherche, «les tarifs en particulier peuvent être réduits, qui sont aujourd’hui à 7%, avec des valeurs maximales de 35% pour certains produits. Pour la Suisse, cela se traduirait par des économies douanières pouvant aller jusqu’à 206 millions de francs suisses.»
UE: une longueur d’avance
Schneider-Ammann était accompagné d’une délégation de représentants du monde économique, des science, de l’agriculture, du parlement et du gouvernement. L’inclusion de cercles plus larges est nécessaire afin d’obtenir une meilleure compréhension en Suisse également, de la nécessité d’un accord de libre-échange. Enfin, la Suisse réussit très bien sa stratégie de coopération avec le plus grand nombre possible de pays dans ces domaines pour conclure des accords.
Il y a d’autres raisons. L’Union européenne conclut un accord de libre-échange après l’autre. Le principal concurrent de la Suisse, le Mexique et le Mercosur, sont parvenus à des déclarations d’accord correspondantes. Bien que l’UE et le Mercosur négocient un accord de libre-échange depuis 1999, un meilleur accès à l’un des marchés les plus grands et les plus riches du monde est redevenu plus intéressant pour les Etats d’Amérique du Sud. L’accord prévu vise à réduire les droits de douane sur 90% des marchandises échangées entre les deux régions.
Libre-Ă©change: on continue
Un accord de libre-Ă©change n’est jamais exempt de pierres d’achoppement. Surtout quand il s’agit du Mercosur. Mais il vaut la peine de travailler Ă la rĂ©alisation d’un tel objectif. Les accords rĂ©cemment conclus ont donnĂ© une impulsion importante Ă l’économie suisse. Le meilleur exemple est probablement celui avec la Chine. Depuis la signaÂture de l’accord, le commerce bilatĂ©ral a augmentĂ© d’environ 6% par an.
Un plus pour l’agriculture
«L’accord de libre-échange avec la Chine montre l’importance de tels accords pour la Suisse et les PME suisses», déclare Hans-Ulrich Bigler, conseiller national du FDP. Compte tenu de l’opposition de la paysannerie suisse à un éventuel accord de libre-échange avec les Etats du Mercosur, le directeur de l’usam déclare: «Les agriculteurs font partie de l’économie suisse – les fruits d’un tel accord leur seront également bénéfiques.»
Le conseiller national Andreas ÂAebi (UDC/BE) semble ĂŞtre du mĂŞme avis: «Dans l’état actuel des choses, un tel accord et donc l’importation d’environ 2000 tonnes de viande bovine est supportable, dĂ©clare-t-il dans la presse locale après le voyage au Mercosur.
L’économie suisse – grande et petite – est bien intĂ©grĂ©e dans la chaĂ®ne de valeur mondiale. Avec les accords de libre-Ă©change, elle crĂ©e de nouveaux avantages et diversifie ses Ârelations et donc sa base de fournisseurs et de clients. Le rĂ©seau suisse d’accords de libre-Ă©change est dĂ©jĂ très dense. Parmi les zones Ă conquĂ©rir figurent toujours l’Inde, les Etats-Unis – et le Mercosur.
Henrique Schneider, usam
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