Publié le: 4 avril 2014

Nuit gravement aux PME !

NON AU SALAIRE MINIMUM – Un comité interpartis voit dans ce texte une attaque frontale con­tre un marché du travail basé sur le partenariat social.

Un salaire imposé par l’Etat, attei­gnant un record du monde absolu. Tel est le scénario que vise l’initiative sur les salaires minimums. Elle affaiblirait le marché du travail, conduirait tout droit à la suppression de postes de travail, notamment à temps partiel. Elle endommagerait la formation. « Le salaire minimum nuit plus aux personnes concernées qu’il ne leur profite », indique, pour le Comité Interpartis « NON au SMIC en ­Suisse », dans lequel figurent des représentants de tous les partis de droite. Les jeunes feraient eux aussi les frais. L’initiatie exclut du marché du travail les personnes sans formation ou qualification, ceux qui manquent d’expérience professionnelle ou les travailleurs qui cherchent à se réinsérer. Si un employeur doit de toute façon verser un salaire minimum, son choix portera sur la personne la plus formée. Et pas sur l’apprenti qui cherche une place. Pour ces derniers, l’entrée dans le monde du travail deviendrait plus difficile. Ou alors ils devront d’abord faire le preuve dans la pratique, comme en France ou ailleurs en Europe.

Tous les œufs 
dans le même panier

Toutes les régions du pays, les branches économiques et les niveaux de qualifications ne peuvent être traitées de la même manière, se sont exclamés les parlementaires. «Dans les zones périphériques, les loyers et toutes les charges ne sont 
pas aussi élevés qu’en ville. Un salaire minimum unifié met tous 
les œufs dans le même panier et fait fi des différences, parfois importantes.

Genève et le Jura : 
deux styles différents

Les conditions dans le Jura ne sont pas comparables à Genève. Un appartement de quatre pièce coûte environ 3100 francs au bord du Léman, contre 1200 francs dans le Jura. Par conséquent, les salaires sont plus élevé au bout du lac. Pour les parlementaires de suisse occidentale, l’initiative menace à la fois les petites et moyennes entreprises dans les zones frontalières et en montagne, mais aussi tout le tissu économique.

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