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Pas à pas vers l’autonomie
ESPRIT D’ENTREPRISE – Le Centre de formation professionnelle d’Olten a lancé ce printemps un projet pilote sur ce thème. L’idée est d’intégrer ce module dans le futur programme de l’école professionnelle.
Christine Davatz, directrice adjointe de l’usam et responsable de la formation professionnelle, a résumé d’un trait les idées d’entreprises dévoilées au printemps dernier en ces termes: «Nouveau et courageux.» Il fut donc difficile pour les trois membres du jury de sélectionner les lauréats.
Christine Davatz, Stefan Ruchti, responsable de l’Office de la formation professionnelle, de l’enseignement secondaire et supérieur, et Aline Scherz, professeur de formation générale à BBZ Olten, ont choisi trois modèles d’entreprise, tous axés sur les aspects de durabilité.
Le projet «Pelelectric» a dĂ©crochĂ© la première place! L’idĂ©e Ă©tait de convertir l’énergie cinĂ©tique en Ă©lectricitĂ© Ă l’aide d’élĂ©ments piĂ©zoĂ©lectriques. Ce qui a permis de montrer que l’électricitĂ© peut Ă©galement ĂŞtre produite Ă©cologiquement Ă la maison. La deuxième place est allĂ©e Ă l’idĂ©e «Leather Craft». En mode recyclage, les vieux produits en cuir peuvent avoir une seconde vie. Cette façon crĂ©ative de rĂ©utiliser le cuir usagĂ© et de protĂ©ger ainsi l’enviÂronnement a particulièrement plu aux deux femmes.
En troisième position, le bronze a été attribué au modèle d’affaires «Micro Clean». On utilise ici des filtres spéciaux avant que l’eau sale quitte la maison, pour livrer une bataille contre les microplastiques.
L’usam soutient le projet
Ces trois idées et bien d’autres ont été développées dans le cadre de la formation de quatre jours à l’esprit d’entreprise à laquelle ont participé 24 designers de vêtements et spécialistes en automatisation. Les apprenants ont acquis des connaissances sur les modèles d’affaires, les entreprises en démarrage, le marketing ou le financement d’entreprise. Ils ont ensuite appliqué ce qu’ils avaient appris à l’élaboration de leurs propres idées. Douze enseignants ont également participé au programme et expérimenté la manière dont le sujet est enseigné.
Quant à la formation, elle a été menée par Susan Müller, professeure adjointe à l’Université de Saint-Gall, Fritz Oser, professeur à l’Université de Fribourg, et Eveline Gutzwiller, professeur invitée à l’Université de Duisburg-Essen. La formation continue faisait partie du projet «Penser et agir en entrepreneur dans les écoles professionnelles en Suisse – dimensions économiques, sociales et éthiques». L’objectif du projet pilote est d’ancrer l’apprentissage des compétences entrepreneuriales la formation de base.
Dans le cadre de ce projet, une formation continue des enseignants sera dispensée dans les cantons de Berne, Soleure, Tessin et Valais. sgv soutient le projet. Le projet est financé par le Secrétariat d’Etat à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (Sefri).
L’importance de l’esprit d’entreprise a été soulignée lors de la cérémonie de clôture par Remo Ankli, directeur de l’éducation du canton de Soleure. Les PME sont au cœur de la prospérité de la Suisse et le bon écosystème économique des entreprises peut encore être renforcé par de tels modules d’enseignement. Outre les innombrables successions à venir, de nouvelles entreprises innovantes sont également importantes. Le projet «Penser et agir en entrepreneur» est également important pour des raisons pédagogiques: les apprenants développent des idées nouvelles avec toute la créativité nécessaire. Ils parviennent à mieux saisir comment fonctionnent les entreprises. Ils apprennent également les difficultés liées à la création d’une entreprise, y compris avec ses échecs.
Les PME, un terreau fertile
Georg Berger, directeur de l’École professionnelle d’Olten et président de la Conférence suisse des directeurs des écoles professionnelles, a souligné que même à l’ère de la numérisation, l’artisanat disposait d’un terrain fertile. Savoir comment créer une entreprise était un pas important vers une éventuelle indépendance. L’objectif est maintenant de mettre en œuvre ce module d’enseignement dans le programme général afin que 70 000 apprenants par an puissent enfin acquérir des compétences entrepreneuriales.
Corinne Remund
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