Publié le: 12 août 2022

Prévisions macro: PME recherchées

«PMI PME RAIFFEISEN / USAM» – En collaboration avec l’Union suisse des arts et métiers, la banque Raiffeisen renforce cet indicateur et souhaite à cet effet faire participer davantage de PME. Ces données permettent ensuite d’affiner la politique économique et de saisir à temps les évolutions fines de la conjoncture.

Raiffeisen étend son indicateur conjoncturel en collaboration avec l’usam. L’objectif est de faire des prévisions fiables sur l’évolution de l’économie, axées sur les PME. Pour cela, il faut des PME. N’hésitez pas à vous inscrire!

Comme chacun le sait, les petites et moyennes entreprises sont l’épine dorsale de l’économie suisse. Pourtant, il n’existe guère de données pertinentes sur la situation de leurs affaires. C’est pourquoi Raiffeisen mène depuis 2018 une enquête auprès des entreprises dans les PME de l’industrie manufacturière. Ce «PMI PME» est le premier indice suisse des directeurs d’achat basé exclusivement sur les PME.

Raiffeisen et l’usam veulent renforcer le «PMI PME». D’une part, l’usam appelle les PME à participer à l’enquête régulière du PMI. D’autre part, ses résultats sont utilisés par Raiffeisen et l’usam dans la communication politique. Ces données permettent d’affiner la politique économique des PME. Il est donc important que le plus grand nombre possible de PME s’inscrivent et participent au PMI.

Qu’est-ce qu’un PMI ?

Les indices des directeurs d’achat PMI sont des indicateurs conjoncturels très suivis, car le concept est simple et éprouvé. Les valeurs d’indice supérieures à 50 points indiquent, pour le PMI, une expansion par rapport au mois précédent, tandis que les valeurs inférieures à 50 laissent supposer un recul de la situation des affaires.

Les PME interrogées dans le cadre du «PMI PME» donnent ainsi leur avis sur cinq aspects différents de l’activité commerciale (p. ex. le carnet de commandes). Les réponses sont ensuite agrégées en plusieurs sous-composantes avant d’être réunies dans un indice global. Le tout est automatisé et demande le moins d’efforts possible aux participants.

Participez, cela vaut la peine!

Pour les participants à l’enquête, l’investissement en temps mensuel est de 5 à 10 minutes au maximum. En contrepartie, les participants reçoivent immédiatement toutes les évaluations et analyses, avant même qu’elles ne soient publiées. En outre, un prix de 5000 francs est tiré au sort chaque année parmi toutes les PME qui participent régulièrement à l’enquête.

Vous pouvez vous inscrire au Raiffeisen PME PMI en cliquant sur le lien figurant au bas de cet article. Seules les PME (moins de 250 employés) actives dans l’industrie manufacturière (code NOGA entre 10 et 33) sont autorisées à participer. Dans une prochaine étape, Raiffeisen et l’usam rendront le PMI également possible pour les entreprises de services.

Il est possible de se désinscrire à tout moment de l’enquête. L’enquête est réalisée par l’institut d’études de marché intervista dans le respect du droit suisse sur la protection des données. L’évaluation par Raiffeisen se fait avec des données anonymes. Il n’est donc pas possible de tirer des conclusions sur des entreprises individuelles.

Une participation vaut la peine. Elle est bonne pour la politique économique des PME et pour l’entreprise participante.

Raiffeisen et usam

trois questions à domagoj arapovic (Raiffeisen)

«Détecter à temps les impulsions»

À quoi sert un «PMI PME»?

Domagoj Arapovic: L’indicateur est une mesure de la situation des affaires des PME de l’industrie. Il montre si l’évaluation des PME interrogées s’est améliorée ou détériorée par rapport au mois précédent. Il permet ainsi de détecter à temps les impulsions positives ou négatives du marché. Le «PMI PME» permet en outre de savoir où en est la situation des affaires des PME par rapport à l’ensemble de l’économie.

En quoi un «PMI PME»est-il important?

La situation des affaires des PME peut être très différente de celle des grandes entreprises. Or, les indicateurs conjoncturels habituels ne procèdent pas à une répartition en fonction de la taille des entreprises. C’est pourquoi il n’existe guère de données conjoncturelles pertinentes pour les PME. Avec le «PMI PME» nous comblons cette lacune. L’indicateur conjoncturel crée de la transparence et contribue ainsi à aiguiser encore la sensibilité du public aux préoccupations des PME.

Qu’attendez-vous d’une telle collaboration avec l’usam?

L’usam et Raiffeisen, en tant que banque des PME comptant un grand nombre de clients de taille moyenne, sont des partenaires idéaux lorsqu’il s’agit de mettre à disposition un indicateur conjoncturel qui mesure la situation des affaires des PME de manière complète et en temps réel. Le «PMI PME» est déjà une publication bien établie avec une large couverture médiatique. Mais nous attendons de la collaboration avec l’usam qu’elle nous donne un meilleur aperçu de la véritable situation conjoncturelle des PME. Cela contribuera à renforcer l’écho auprès du public et à mieux faire entendre la voix des PME dans le débat politique.

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