Publié le: 8 septembre 2017

Qualifier et intégrer les réfugiés

intégration au marché – L’Œuvre suisse d’entraide ouvrière (OSEO/SAH) s’active sur le terrain de l’intégration des réfugiés depuis plusieurs années et via cinq cours spécialisés.

Les réfugiés doivent être intégrés au marché du travail suisse. C’est ce que vise «L’initiative d’intégration 2017» – un emploi au lieu de l’aide sociale de la SKOS, la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS). Au cœur du sujet, la question de 
la qualification professionnelle. L’Œuvre suisse d’entraide ouvrière (OSEO/SAH) travaille sur cette question depuis plusieurs années et met sur pied depuis cinq ans des cours spécialisés. Les réfugiés et personnes admises à titre provisoire doivent être prises en charge par l’aide sociale. Le chemin qui conduit hors de l’aide sociale vers une autonomie financière passe par la qualification professionnelle et l’employabilité sur le marché du travail.

Cours orientés sur la pratique

L’OSEO à Berne permet aux réfugiés qui participent à des cours spécialisés de 6 à 12 mois de gagner des qualifications spécifiques dans un champ donné (hôtellerie, restauration, nettoyage, soins, surveillance et santé). Les participants acquièrent le vocabulaire professionnel nécessaire à l’activité dans un champ professionnel particulier. Dans le cadre d’un stage de plusieurs mois, les participants apprennent ensuite à mettre ces connaissances en pratique. A cet égard, ils sont accompagnés par un spécialiste de l’OSEO de Berne et apprennent leurs droits et leurs devoirs sur la place de travail. Lorsque le cours a été suivi avec succès, ils reçoivent une attestation et un certificat de travail. Trois quart environ des participants trouvent ainsi le moyen d’entrer pour la première fois sur le marché du travail.

Une occasion pour les PME

Les entreprises qui ouvrent une telle place de stage se donnent les moyens de pouvoir engager une personne qui a fait ses preuves. Elles contribuent à l’intégration et à diminuer les coûts de l’aide sociale. L’OSEO demande que la Confédération, les communes, les cantons et les associations économiques mettent en œuvre des cours d’intégration professionnelle pour 5000 réfugiés. Les coûts générés représentent une économie de l’aide sociale et peuvent être gérés sans problème. Cette organisation offre volontiers son expertise, attestée depuis de nombreuses annéeset se tient à disposition des acteurs et décideurs intéressés par sa démarche.

Reto Rhyn

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