« Est-ce que je peux en reprendre encore petit morceau ? C’est en substance ce que semble demander ceux qui recommandent d’adopter les normes et le droit européen à la lettre, même au pied de la lettre (Gewerbezeitung, 4 juillet, page 3 à lire sur le site sgv-usam.ch). Car qu’il s’agisse de denrées alimentaires, de loi sur le tabac, d’épineuses quesÂtions liées à la législation sur les cartels, voire même au blanchiment d’argent, l’attitude est la même. On court plus vite que vent, on se la joue constamment en mode surÂadapté. Tout est instantanément adapté, traduit et mis en Å“uvre. On est prêt à jouer les cobayes en prenant même une longueur d’avance, Âquitte à laisser les membres de l’Union temporiser un brin avant d’adopter leurs propres lois. En page trois, le Journal des arts et métiers fait le point avec Jean-René Fournier. Le vice-président de l’usam, conseiller aux Etats valaisans, revient sur les circonstances qui l’ont conduit à proposer un postulat permettant de limiter les coûts de la régulation.
Coûts de la régulation :
tout faire pour qu’ils baissent
Ces derniers n’en finissent pas d’étrangler le portemonnaie et l’agenda des PME. Le temps pris pour s’adapter aux normes, ordonnances, lois, réglementations en tout genre a fini par prendre tellement d’ampleur que l’économie suisse dans son ensemble semble menacée. Ce thème a pris de l’ampleur à l’usam, à tel point qu’il est devenu un objectif stratégique de tout premier plan.
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