Publié le: 6 mars 2020

Transition bien humaine

NUMéRIQUE – De l’atelier organisé par l’usam il ressort toute l’importance du facteur humain dans cette mutation. Et les jeunes employés devraient pouvoir transférer leurs connaissances en matière de numérisation de l’école directement à l’entreprise.

Sans technologie, il ne peut y avoir de numérisation. Il faut du matériel et des logiciels – ce qui implique d’investir. Mais le facteur humain est décisif. Et ceci également parce que cette transition doit être d’abord au service des personnes. En novembre 2019, l’usam a organisé un atelier sur ce thème. «Les gens ne se sentent pas en mesure d’évaluer les avantages de la numérisation», a lancé l’un des participants. Un autre a dit: «Les bénéfices se feront sentir à l’avenir, mais les dépenses et les efforts, c’est pour tout de suite!»

S’en tenir aux processus

Le sentiment qu’il faut faire un effort en matière de numérisation, mais qu’on ne sait pas dans quelle direction: «Vous devrez changer vos méthodes de travail habituelles. C’est beaucoup plus difficile que d’apprendre quelque chose de nouveau», a conclu un autre participant. Ce qui implique de s’en tenir à des processus contrôlés par des machines. Vous ne pouvez pas saisir «rapidement» un nombre dans une feuille de calcul Excel ou faire une note dans Word. Il faut suivre le process. C’est là le nœud du problème. C’est un défi non seulement pour la numérisation, mais aussi pour la gestion de l’ensemble du processus. Après tout, la numérisation est basée sur des procédures clairement définies.

Comment y remédier? D’une part, tout contournement du process défini doit être rendu technologiquement impossible. D’autre part, le process doit refléter le plus fidèlement possible ce que les gens font déjà. Dans l’idéal, les procédures devraient reproduire des flux de travail familiers. Cela impose des exigences élevées à l’entreprise qui veut numériser. Il faut vraiment investir du temps et du soin dans la planification.

Formation et leadership

L’apprentissage par la pratique fait déjà partie de la vie quotidienne des entreprises de toute façon. Les entreprises doivent toujours intégrer de nouvelles choses dans leurs processus et leurs modèles d’entreprise. La plupart des employés sont également disposés et capables de faire face à la nouveauté. Toutefois, si l’idée n’est pas seulement de participer à la numérisation, mais d’aider à la façonner, il est nécessaire d’introduire les compétences nécessaires.

Si une entreprise veut être au sommet, elle doit donc engager des personnes capables de passer à la numérisation – et de les utiliser tant sur le plan technique que sur le plan de la gestion. Les écoles, y compris les écoles professionnelles, doivent en faire plus.

Henrique Schneider, usam

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