Publié le: 6 juin 2014

Transparence dans les flux

trafic routier – L’usam exige des solutions rapides aux embouteillages sur les routes nationales. NON à la surtaxe sur les huiles minérales. OUI au désenchevêtrement des financements.

Les arts et métiers veulent des solutions aux bouchons. Près de 21 000 heures d’embouteillages par an sur les autoroutes, c’est beaucoup trop ! L’infrastructure routière doit être améliorée et développée de toute urgence grâce à la création d’un fonds de financement permanent ancré dans la loi et à une utilisation judicieuse des recettes provenant du trafic routier. Certains projets d’aménagement prévus par la Confédération afin de compléter concrètement le réseau des routes nationales – tels que le contournement de Morges et l’autoroute de la vallée de la Glatt – n’ont que trop tardé : c’est ce que l’usam, l’Union professionnelle suisse de l’automobile (UPSA) et la Swiss Retail Federation ont rappelé à l’unisson lors de leur conférence de presse conjointe à Berne. L’usam s’oppose au relèvement de la surtaxe sur les huiles minérales, donc à la hausse du prix de l’essence.

L’Union suisse des arts et métiers usam soutient le Conseil fédéral dans l’idée d’ancrer au niveau constitutionnel un fonds de financement de l’infrastructure routière. Il s’agit, après le FAIF, de la deuxième étape importante en vue de désenchevêtrer les flux de financement entre le rail et la route et d’accélérer la mise en œuvre de solutions aux embouteillages sur le réseau des routes nationales et dans les agglomérations. Plus importante organisation faîtière de l’économie suisse, l’usam s’oppose toutefois au relèvement de la surtaxe sur les huiles minérales.

Un bouchon, c’est un gaspillage !

Plus exactement, elle exige que les ressources financières du fonds routier aillent intégralement à la route, comme le demande l’initiative « Vache à lait ». « À l’instar du FAIF, le crédit d’engagement destiné à l’extension, au développement, à l’utilisation et à l’entretien des routes doit maintenant être augmenté. Le contournement de Morges et l’autoroute de la vallée de la Glatt doivent être mentionnés comme projets urgents dans l’arrêté sur le réseau », déclare Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam. Au cours de l’année écoulée, les heures d’embouteillage ont augmenté de 3,4% par rapport à 2012, ce qui montre à quel point il est urgent d’investir dans l’infrastructure routière. En 2013, les usagers de la route ont perdu, au total, près de 21 000 heures dans des embouteillages, dont 80% étaient dus à des surcharges de trafic.

Poiroter de Morges Ă  Lausanne

« Ces heures improductives passées dans des embouteillages entraînent des coûts estimés à 1,5 milliard de francs », affirme Adrian Wyss, directeur de la Swiss Retail Federation, organisation faîtière du commerce de détail, dont les membres représentent le secteur de la distribution de marchandises en Suisse.

Selon lui, la sécurité de l’approvisionnement est de plus en plus compromise dans notre pays : « Cette distribution finale des marchandises ne peut se faire que par la route. Mais les embouteillages font perdre trop de temps aux employés et aux commerçants. Il est urgent d’augmenter la capacité routière sur les grands axes et dans les agglomérations », avertit Wyss. Urs Wernli, président central de l’Union professionnelle suisse de l’automobile (upsa), a expliqué com-ment le financement de l’infrastructure routière peut être assuré. «À l’avenir, les impôts, taxes et redevances des automobilistes doivent aller intégralement à la route», a-t-il résumé en évoquant la principale revendication de l’initiative populaire dite « Vache à lait » (« Pour un financement équitable des transports »). « Il est inadmissible que les usagers de la route paient toujours davantage et doivent poiroter dans des bouchons.

De nouvelles mesures sont indispensables et urgentes pour désenchevêtrer les flux de financement.

Ce que paient actuellement les automobilistes suffit à assurer le bon fonctionnement et le développement du réseau de routes (nationales). Notre initiative est propre à garantir que ces moyens financiers soient utilisés de façon équitable, conformément au principe de causalité. »

usam

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