L’usam s’oppose avec véhémence à la hausse des cotisations salariales
Un sub-continent bien agité
amérique latine – Préview 2020 pour le Brésil, où la transition se poursuit, l’Argentine en mode de stabilisation progressive. Et le Vénézuela qui concentre le maximum d’instabilité politique et de chaos.
De la Bolivie au Chili, du Vénézuela à l’Argentine, les institutions démocratiques des pays d’Amérique du Sud ont été mises à rude épreuve en 2019. Quelles sont les perspectives pour 2020?
D’un cĂ´tĂ©, l’AmĂ©rique latine conÂtinue de prĂ©senter un tableau sur lequel se concentrent de nombreux espoirs. Ces pays disposent de populations jeunes, de classes moyennes qui s’élargissent et d’un niveau de formation professionnelle qui va en s’amĂ©liorant.
Les grands marchés intérieurs du sub-continent américain sont toujours plus affluents et se combinent de manière idéale avec les chaînes de création de valeurs indigènes.
Mais il y a aussi l’autre facette. Celle qui voit le risque de déstabilisation politique toujours très élevé. En tenant compte de ces paramètres, voici nos prévisions économiques pour les deux plus grandes économies latino-américaines, Brésil et l’Argentine, ainsi qu’un point de situation sur le Vénézuela. Les données prises en compte sont notamment celles du Global Market Strategic.
Le Brésil poursuit sa transition
Parmi les grands pays émergents, le Brésil semble le mieux loti. Ce pays mène une politique favorable à la croissance et devrait faire bonne figure en 2020. Sa réforme de la sécurité sociale y progresse et suscite des espoirs de déréglementation et de privatisation.
L’ensemble des efforts de réforme en cours laisse entrevoir une reprise durable de l’économie brésilienne. Cela posé, cette réforme se fera probablement à un rythme mesuré – compte tenu du coup de pouce limité attendu sur les prix et les volumes d’exportation de matières premières – dans un environnement économique mondial anémique.
Le BrĂ©sil poursuit sa transition dans le domaine du crĂ©dit, passant d’un modèle de crĂ©dits publics bonifiĂ©s, octroyĂ©s par la Banque nationale de dĂ©veloppement – Ă un financeÂment des entreprises davantage axĂ© sur le marchĂ©. L’inclusion financière devrait Ă©galement contribuer Ă une augmentation du pouvoir d’achat des mĂ©nages au fil du temps, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et de l’assouplissement de la politique monĂ©taire – contrairement aux prĂ©cĂ©dents cycles d’expansion et de rĂ©cession du crĂ©dit.
L’Argentine: en stabilisation
Un facteur positif pour les partenaires commerciaux de l’Argentine en AmĂ©rique latine est que les rĂ©percussions sur les exportations nettes et les problèmes de confiance devraient ĂŞtre beaucoup moins prĂ©judiciables qu’ils ne le furent en 2018-19. Les risques baissiers ont en effet dĂ©cru et il y a lieu d’espĂ©rer dans un premier temps une stabilisation, puis une reprise, de l’actiÂvitĂ© – mĂŞme s’il n’y aura pas de rebond marquĂ©.
L’Argentine traîne un lourd fardeau de dettes et de distorsions liées aux subventions énergétiques et d’autres subventions qui doivent être supprimées. Les pressions inflationnistes qui en résultent sont importantes et un rebond en forme de V en 2020 nous paraît peu probable.
Le Vénézuela: imprévisible
Le Vénézuela n’est pas considérée comme l’une des plus importantes économies du continent. Mais le début de l’année 2019 a vu un pays en état d’agitation. Pour résumer: le parti Chavista contre l’opposition libérale.
Que penser du dĂ©veloppement de cette situation pour la pĂ©riode qui s’annonce? Le VĂ©nĂ©zuela devrait ĂŞtre le plus mal loti des pays d’AmĂ©rique latine, compte tenu de l’hyperÂinflation et du chaos politique persistant.
Les pays voisins et les partenaires commerciaux de la région andine subiront longtemps encore les répercussions socio-économiques de la migration continue des réfugiés. Mais nous estimons toutefois que ses effets économiques et financiers seront limités, s’agissant d’une crise de longue date. La situation reste toutefois hautement imprévisible.
Henrique Schneider, usam
chili: crise sociale
L’économie du Chili est Ă la peine. Le produit intĂ©rieur brut (PIB) s’est lourdeÂment contractĂ© en novembre dernier en raison de la crise sociale qui secoue le pays depuis plus de deux mois, souligne le site Capital.fr. En octobre, la pire crise sociale a Ă©clatĂ© dans le pays depuis le retour de la dĂ©mocratie en 1990.
Une hausse du prix du ticket de mĂ©tro Ă Santiago a Ă©tĂ© le dĂ©tonateur de cette fronde sociale inĂ©dite contre le gouvernement du prĂ©sident conservateur Sebastian Piñera. MalgrĂ© la suspension de la mesure, le mouveÂment s’est amplifiĂ©, nourri par le ressentiment face aux inĂ©galitĂ©s sociales. Parmi les secteurs les plus touchĂ©s figurent notamment le transport, la restauration et l’hĂ´tellerie.
JAM/RĂ©d
uruguay: ouverture
L’Uruguay veut accueillir plus de 100 000 nouveaux habitants en assouplissant les conditions d’admission et en réduisant les impôts.
Le président élu Lacalle Pou, qui prendra les rênes du pays le 1er mars prochain, cherche à attirer les investisseurs et les entrepreneurs afin de dynamiser le marché de l’emploi. Les immigrants étrangers devront offrir du travail aux autochtones.
«L’Uruguay drague particulièrement les (riches) voisins argentins, commente le site 7sur7. Afin de sortir le pays de la crise Ă©conomique, le nouveau gouverneÂment argentin de gauche va mettre en place des mesures Ă©conomiques et fiscales d’urgence destinĂ©es Ă remettre sur les rails son Ă©conomie.»
Une loi promulguée le 23 décembre prévoit notamment une hausse de la fiscalité pour les classes moyennes et supérieures, des prestations sociales pour les plus défavorisés et une taxe de 30% sur les achats en devises étrangères. JAM/Réd
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