Vers une abolition ou non?
système d’évaluation – Au sein de l’entreprise, les compétences du collaborateur sont valorisées et entrent en compte dans la détermination du salaire. Est-ce encore au goût du jour?
PROPARIS 2004-2014 – Crise financière, grands projets informatiques, réformes structurelles: les changements incessants ont été le lot d’Erhard D. Burri à la tête de proparis.
Lorsqu’Erhard D. Burri (voir l’inÂterview), en 2004, a pris la barre de proparis, celle-ci s’appelait encore Fondation gĂ©nĂ©rale pour la prĂ©Âvoyance professionnelle dans les arts et mĂ©tiers suisses. FondĂ©es en 1957 par l’usam, proparis et ses caisses de prĂ©voyance forment une «commuÂnauté» traditionnellement vouĂ©e Ă garantir la sĂ©curitĂ© des caisses affiliĂ©es et de leurs assurĂ©s.
Raison pour laquelle près de 90% des fonds sont placés, avec protection de capital et garantie des intérêts, auprès des partenaires Swiss Life, AXA Winterthur et La Bâloise Assurances.
Raillée avant le crash, 
jalousée ensuite
Pour de nombreuses caisses de pensions, 2008 est un mauvais souvenir, celui de la crise financière. Si certaines, aujourd’hui encore, ne sont pas pleinement remises de ce coup dur porté à la Bourse, proparis a réussi, elle, à boucler l’exercice 2008 avec un taux de couverture de 103,3%, atteignant même 107,5% en 2012.
«De 2005 Ă 2007, certaines caisses qui avaient rĂ©alisĂ© en bourse de gros bĂ©nĂ©fices comptables nous considĂ©raient avec une pointe de compassion», se souvient Burri. Mais cela n’a pas durĂ©: en 2008 ÂdĂ©jĂ , après un nouveau krach boursier dĂ» Ă une crise financière carabinĂ©e, proparis se retrouvait subitement au nombre des caisses affichant un taux de couverture supĂ©Ârieur Ă 100%.
Après de nombreuses années à la tête de proparis, Burri avertit aujourd’hui qu’il n’en est pas fini des turbulences sur les marchés financiers: «Nous sommes actuellement dans une situation très similaire à celle que nous avons connue il y a six ans. Il faut de la ténacité pour résister aux convoitises de toutes parts.»
Pour lui, c’est clair: «Si l’on veut durer, il faut prendre soin des valeurs éprouvées, viser dans le mille lorsqu’on y ajoute du nouveau et ne jamais perdre de vue le fonctionnement de l’ensemble.»
Le défi de l’informatique
Pourtant, tout n’a pas toujours tournĂ© rond chez proparis: en 2007, le dĂ©veloppement de la nouvelle gĂ©nĂ©ration informatique a marquĂ© le pas. Ayant repris la direction du projet global Ă la demande des caisses de prĂ©voyance et avec l’aval du conseil de fondation, le directeur de proparis a rĂ©ussi, non sans un effort spĂ©cial, Ă mener Ă bien ce projet Ă©pineux. Dès 2009, «après deux annĂ©es très difficiles pour toutes les parties impliquĂ©es», la nouvelle gĂ©nĂ©ration AKIS/Net-BV a Ă©tĂ© mise en service avec succès dans les caisses de pensions. A noter qu’une caisse autonome assez importante des arts et mĂ©tiers, non affiliĂ©e Ă proparis, a Ă©galement introduit avec succès la nouvelle Âplate-forme informatique.
RĂ©formes sans fin
Le changement permanent fut le Âfidèle compagnon de Burri durant tout son mandat. «En 2004, les structures d’organisation et les offres des caisses affiliĂ©es Ă©taient très homogènes, pour ne pas dire uniformes», se souvient-il. A l’heure actuelle, les nombreuses possibilitĂ©s d’amĂ©nager les offres et les modèles commerciaux sont très individualisĂ©es. Cette souplesse est le fruit de contrats de plus en plus flexibles avec les assureurs, d’une adaptation constante des rĂ´les des caisses, de proparis et des assureurs, d’une focalisation cohĂ©rente sur la demande du marchĂ© et d’un amĂ©nagement individualisĂ© des modèles commerciaux en matière de financement et de cotisations.
Dès 2006 ont Ă©tĂ© appliquĂ©es de nouvelles normes comptables conformes Ă Swiss GAAP RPC 26. Puis, en 2011, nouvelle rĂ©forme structurelle: sept ans après la première rĂ©vision de la LPP, le lĂ©gislateur exigeait ÂdĂ©jĂ de nouvelles modifications en vue d’une meilleure transparence et d’un compte rendu plus dĂ©taillĂ© des frais administratifs. Une nouvelle supervision, indĂ©pendante, devait remplacer la double surveillance exercĂ©e par les cantons et la ConfĂ©dĂ©ration, et des prescriptions plus strictes devaient assurer la loyautĂ© et l’intĂ©gritĂ© des personnes participant Ă la gestion. Les tâches du conseil de fondation, de l’organe de rĂ©vision et de l’expert Ă©taient mieux dĂ©finies.
«Dans notre secteur, l’immobilisme est très dangereux», relève encore le directeur en partance pour la retraite. Et d’ajouter: «Le plus important est de toujours garder prĂ©sent Ă l’esprit l’intĂ©rĂŞt des assurĂ©s. ÂComme c’est leur capital et leur Âavenir qui est en jeu, il faut une ÂprĂ©voyance axĂ©e sur le long terme. Telle est la seule clef d’un succès durable.»
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