Trop cher et insupportable
sortie du nucléaire – En cas de fermeture anticipée des centrales, bonjour les hausses du prix du courant pour nos entreprises et les consommateurs. Du coup, ce sera NON le 27 novembre!
témoignages – Les chefs d’entreprises ne voient aucune raison de sortir précipitemment du nucléaire. Que des points noirs!
Entrepreneurs, politiciens, chefs d’entreprises et décideurs, ils s’engagent dans la bataille contre l’initiative des Verts et ne veulent pas de «Sortie précipitée du nucléaire». Pas question de ruiner notre stratégie énergétique et d’acheter du courant sale, tout en courant le risque de hausses du prix de l’électricité!
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«Sortir du nucléaire, évidemment, mais pas n’importe comment!»
«Sortir du nucléaire? Evidemment! Mais pas n’importe comment… Alors que le Parlement vient de décider d’une sortie ordonnée et planifiée sur le moyen terme, l’initiative des Verts mise sur la précipitation: trois centrales devraient être arrêtées en 2017 déjà ! Conséquence: une perte rapide de la production indigène, qui non seulement jetterait la Suisse dans les bras des producteurs étrangers. Nous serions obligés d’acheter du charbon allemand et du nucléaire français. De plus, cela hypothéquerait aussi les volumes indispensables à la bonne marche de notre économie. Pour l’hôtellerie-restauration suisse, il est impensable de revenir au temps de la bougie pour nourrir et héberger nos hôtes! Le 27 novembre, nous dirons donc NON à l’initiative «Sortie précipitée du nucléaire».
«Impossible de supporter une forte hausse du prix du courant.»
La scierie Despond SA est l’un des plus importants consommateurs d’électricitĂ© de la rĂ©gion gruĂ©rienne. Pour cette PME basĂ©e Ă Bulle que Jean-François Rime a transmise Ă son fils Jacques, l’initiative «Sortie prĂ©cipitĂ©e du nuclĂ©aire» reprĂ©sente un gros danger. «Nous ne pourrions pas supporter une forte hausse du prix du courant, car cela pèserait massiveÂment sur nos charges, explique Jean-François Rime. Pour l’économie de notre pays, un arrĂŞt prĂ©cipitĂ© du nuclĂ©aire entraĂ®nerait des procĂ©dures sans fin et des coĂ»ts qui se chiffreraient en milliards. La situation est dĂ©jĂ assez pĂ©nible, car nous souffrons dans un secteur hautement concurrentiel et d’une pĂ©joration des conditions-cadres de l’économie, en particulier Ă l’interÂnational.» Il faut donc voter NON Ă l’initiative «Sortie prĂ©cipitĂ©e du nuclĂ©aire».
«Une coupure électrique, 
voilà à quoi ça ressemble!»
«Toute coupure électrique d’une durée de plus d’une seconde engendrerait des frais considérables auprès des entreprises lors du rétablissement de l’électricité, qu’il s’agisse d’alarmes multiples, de ventilation et d’ascenseurs à relancer, ou de dégâts sur des systèmes qui ne redémarrent plus.» Comme le souligne le directeur et fondateur de l’entreprise Electro-Techniques AZ SA à Grandvaux, une entreprise qui installe des tableaux électriques complexes: «A chaque coupure électrique, c’est le chaos chez nos clients: tout est bloqué. Il faut donc prendre conscience que l’ensemble de nos activités dépendent à 100% de l’électricité et que les coupures électriques représentent la principale hantise au sein de notre entreprise.» En très peu de temps, les organes vitaux seraient touchés. «La téléphonie fixe ne fonctionnera plus, tout comme un peu plus tard la téléphonie mobile, énumère André Berdoz. Il n’y aura plus d’éclairage, les appareils électriques comme les frigos, surgélateurs, télévisions, ordinateurs seront à l’arrêt. Il ne sera pas possible de recharger les appareils électriques, les chaudières seront coupées, les ascenseurs et les portes de garage automatiques ne fonctionneront pas, les installations de pompage pour éviter les inondations s’arrêteront.» L’ingénieur spécialisé prédit également que la pression de l’eau diminuera. «De plus, dans l’informatique et la téléphonie IP, les onduleurs ne disposent que d’une autonomie de deux heures, au terme desquelles il n’y aura plus d’informatique, ni de téléphone, estime-t-il. Une perte de données est même envisageable. Enfin, il ne sera pas possible de recharger les portables, les portes automatiques seront bloquées, les chaudières coupées, la lumière éteinte et il n’y aura plus de radio. Sauf l’autoradio!» Pour éviter les pannes et les black-outs, nous voterons NON à l’initiative «Sortie précipitée du nucléaire».
«Sortie du nucléaire: pourquoi tant de précipitation?»
«Supprimer la production de courant nucléaire (environ 37% de l’énergie en ruban consommée dans notre pays) reviendrait inévitablement à acheter du courant «sale» à l’étranger et à construire des lignes à très haute tension, car notre réseau est actuellement saturé. En effet, importer massivement de l’électricité signifie construire les «autoroutes» qui vont avec et dont personne ne veut. Il est évident aussi que les propriétaires des centrales nucléaires devront être dédommagées à coups de milliards par le contribuable en cas de retrait prématuré de leurs concessions. Ceci en raison de ruptures de contrat, de manques à gagner et de démantèlements des installations...» Donc NON à l’initiative «Sortie précipitée du nucléaire».
Jean-François Rime, entrepreneur, conseiller national (UDC/FR) et président de l’usam
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