L’usam s’oppose avec véhémence à la hausse des cotisations salariales
On prend le temps de réfléchir
formation professionnelle – Il a fallu attendre que la pression devienne massive avant que le SEFRI accepte de publier un rapport caché. Et maintenant, de nouvelles questions se posent ...
Encore un Ă©pisode dans la saga de ces expertises commandĂ©es par le SecrĂ©Âtariat d’Etat Ă l’éducation, Ă la recherche et Ă l’innovation (SEFRI) mais non publiĂ©e (lire le JAM de mars). Un dossier si opaque qu’il a fallu Âreposer de nouvelles questions. On n’a pas fini d’en parler...
Correctifs impératifs
Pour rappel: afin de renforcer l’enÂseignement et la formation profesÂsionnels, le SEFRI a commandĂ© trois rapports d’experts externes. Deux d’entre eux ont Ă©tĂ© publiĂ©s. Le troisième non, en raison de son caractère jugĂ© «non scientifique». Etrange! Après plusieurs questions posĂ©es au Parlement, le SEFRI a finalement sorti le document. De plus, les experts Uschi Backes-Gellner et Ursula Renold ont dĂ©clarĂ© que les auteurs du rapport de base ne disposaient pas d’une connaissance suffisante du système suisse de formation professionnelle.
De l’irritation dans l’air
Pour Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam et conseiller national, l’attitude du SEFRI à l’égard de ce troisième rapport est «quelque peu irritante». Des doutes similaires avaient déjà été émis lors de la consultation sur l’importance du rapport. «Nous constatons maintenant que les deux évaluateurs confirment amplement les critiques que nous avions formulées dès le départ», lance-t-il.
Comme le plan de route et la procédure sont tous deux basés sur ce rapport, il faut savoir maintenant dans quelle mesure le tout doit être adapté à cette donne. Pour l’usam, il est inacceptable de faire abstraction de critiques substantielles et qu’il faille attendre que la décision ait été prise pour qu’elles deviennent publiques. «Au vu de la gestion de projet inhabituelle, le moins qu’on puisse dire, c’est que celui de la formation professionnelle 2030 menace de déraper», s’inquiète le conseiller national. Le fait que 120 participants aient bricolé 14 esquisses du projet, lors de la conférence conjointe des partenaires, n’a pas amélioré le niveau de clarté du projet.
De la vision à la visibilité
Un temps de rĂ©fleÂxion devient vraiment nĂ©cessaire. Cette pause devrait ĂŞtre utilisĂ©e pour trouver enfin une position de dĂ©part commune et une comprĂ©hension uniforme de tous les participants sur les points les plus importants de cette «vision» de l’enseignement et de la formation professionnelle 2030. Seules les conclusions de cette discussion peuvent servir de base Ă un processus sĂ©rieux pour la vision de la formation professionnelle Ă l’horizon 2030.
On se parle!
La direction de l’usam, les conseillers nationaux Jean-François Rime et Hans-Ulrich Bigler souhaitent désormais discuter de la suite avec le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, responsable du dossier à Berne. Suite au prochain épisode ...
En/réd.
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