En Suisse alémanique, deux jeunes sur trois se lancent dans un apprentissage. Dans le canton de Vaud, seul un sur cinq ose le faire. Parviendra-t-il à changer la donne? Frédéric Borloz –ancien conseiller national (PLR/VD) et actuel conseiller d’Etat à la tête d’une entité rebaptisées Département de la formation de l’enseignement professionnel – a choisi de relever ce défi. Arrivé à ce poste il y a cinq mois, il explique dans nos colonnes comment il entend redorer le lustre de l’apprentissage dans son canton. La mauvaise réputation de la formation professionnelle en Suisse romande relève probablement d’un mélange de fausses idées chez les «influenceurs» – parents en tête. Avant tout, il ne veut pas opposer l’apprentissage et le gymnase, mais il est convaincu que sur un plan personnel, la formation professionnelle offre aux jeunes d’excellentes perspectives. Pour changer l’image de l’apprentissage, il entend associer de près les entreprises formatrices et les associations professionnelles. Et dans la foulée, créer une Maison des métiers et en nommant dans chaque établissement un nombre plus important d’enseignants pour véhiculer la bonne parole. JAM
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