Publié le: 9 décembre 2022

Renforcer l’employabilité

formation professionnelle – La 9e rencontre au sommet sur la formation professionnelle a réuni les partenaires sociaux, la Confédération et les cantons. L’usam souligne ses exigences en matière de renforcement.

Cette année, la formation professionnelle supérieure (FPS) était au centre de la rencontre au sommet. Au rendez-vous, figuraient des représentants des partenaires sociaux, de la Confédération et des cantons. Ensemble, ils ont adopté un train de mesures visant à améliorer le positionnement des écoles supérieures (ES). Dont la mise en œuvre d’une protection de l’appellation de l’institution «école supérieure», l’examen du titre «Professional Bachelor» et une collaboration renforcée entre les acteurs de la formation professionnelle supérieure et ceux des hautes écoles.

Le doyen de la formation professionnelle a commenté le fait que le feu vert vient seulement d’être donné au titre supérieur de «Professional Bachelor» pour certains types de diplômes et de désignations professionnelles de la formation professionnelle supérieure – sur un total de 448. «Cela rendra le niveau tertiaire B plus visible et le valorisera, explique Rudolf Strahm. C’est une percée après dix ans de résistance de la part des hautes écoles».

Les ES, dans le paysage de la formation professionnelle supérieure, doivent continuer à permettre aux professionnels sans maturité d’acquérir une qualification supérieure au niveau tertiaire. L’orientation directe des diplômes vers les besoins du marché du travail est une caractéristique des ES. Le profil orienté vers la pratique devra être maintenu à l’avenir.

«axer le contenu des projets sur l’employabilité et la maîtrise de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.»

Il faut agir dans les domaines de la visibilité, de la notoriété et de la réputation des diplômes dans la société et l’économie (lire l’interview de Frédéric Borloz, p.2). Globalement, il s’agit de prendre en compte la formation professionnelle supérieure dans son ensemble et sa position dans l’ensemble du système de formation. L’usam soutient ces mesures. Elle attend, pour la suite de la mise en œuvre, un degré d’engagement plus élevé et une application rapide des mesures consolidées par les partenaires de l’alliance pour renforcer la FPS.

DiplĂ´me pour adulte: plus facile

De plus, un engagement a été pris pour que les adultes puissent obtenir plus facilement un diplôme professionnel. Les adultes doivent pouvoir obtenir le plus facilement possible un diplôme professionnel et ainsi mieux se protéger contre le chômage. Pour ce faire, il convient d’améliorer encore les conditions générales de prise en compte des compétences acquises jusqu’à présent. Le schéma de base des compétences ne change pas. Les partenaires sociaux informent et sensibilisent. Les organismes responsables de la formation professionnelle définissent les contenus de formation et formulent des recommandations sur la prise en compte des acquis à l’intention des cantons. Les entreprises peuvent aider les collaborateurs adultes à obtenir un diplôme professionnel de différentes manières.

RĂ©duction de la bureaucratie

Dans le cadre du projet «Optimisation des processus et des incitations dans la formation professionnelle», le processus de développement professionnel a été passé au crible au cours des derniers mois et une étude sur le financement des cours interentreprises a été commandée. Les résultats de cette étude seront disponibles en 2023. Pour l’usam, il est essentiel d’optimiser les flux financiers et de mettre en œuvre des simplifications dans les processus et les procédures pour les organisations du travail OrTra ou les associations professionnelles.

Formation professionnelle 2030

Sous la désignation Formation professionnelle 2030, une réforme comprenant une trentaine de projets a été lancée en 2018. Son but, anticiper les changements sur le marché du travail et dans la société et préparer la formation professionnelle de l’avenir. Parmi les axes directeurs, l’orientation de la formation professionnelle vers l’apprentissage tout au long de la vie, la flexibilisation des offres de formation, un renforcement de l’information et du conseil sur l’ensemble du parcours de formation et professionnel, la numérisation et les nouvelles technologies d’apprentissage ainsi qu’une réduction de la densité réglementaire et une diminution de la bureaucratie. Pour l’usam, il faut axer le contenu des projets sur l’employabilité et la maîtrise de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée et de renforcer systématiquement la formation professionnelle duale, tant au niveau de la formation initiale que de la formation continue.

Dieter Kläy, usam

www.formationprofessionnelle2030.ch/fr/

hefp: les tendances

Plus de perméabilité

Auun pays d’Europe à part la Suisse, ne présente une proportion aussi élevée de jeunes en apprentissage. C’est un défi compte tenu de l’évolution rapide du marché du travail et de la société. De nouvelles compétences sont nécessaires. Dans un nouveau rapport sur les tendances, des chercheurs de l’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP) plaident pour une optimisation de la perméabilité entre la formation professionnelle et la formation générale et pour la promotion des compétences de formation continue des apprentis. n.

www.hefp.swiss

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