
Une idée totalement irréaliste!
salaire minimum – En cette année électorale, la gauche réclame 5000 francs directement après l’apprentissage. Tout ceci nuit autant au partenariat social qu’à la formation professionnelle duale.
formation – Après bientôt 20 ans de luttes pour l’équivalence entre formations professionnelle et académique, garantie par la Constitution, il est enfin temps de passer à l’action. Le Sefri pousse en direction du Bachelor et du Master professionnels. Rejetés aux États, acceptés au National, ils apportent une reconnaissance nécessaire à l’international.
Bientôt deux décennies. En 2006, l’usam obtenait en votation populaire l’inscription dans la Constitution fédérale de l’équivalence de la formation professionnelle et de la formation académique. Une percée importante et un jalon dans la formation professionnelle supérieure. Mais ce n’était qu’une première étape.
L’objectif premier de la formation professionnelle est l’employabilité. Les jeunes passent de l’école au marché du travail via l’apprentissage dual. Cela leur permet de s’impliquer à fond personnellement et leur sert de tremplin pour leur avenir.
Notre système de formation professionnelle est l’un des rares au monde à offrir de telles possibilités de progression de carrière après la formation professionnelle initiale et un très haut niveau de perfectionnement grâce à de nombreux diplômes reconnus. Le problème, c’est que les principaux «leaders d’opinion» que sont les parents, ne le savent guère. Trop souvent, ces derniers préfèrent envoyer leur enfant au gymnase, en pensant que c’est une meilleure filière de formation que l’apprentissage.
Ce constat est valable depuis de nombreuses années et reste d’actualité. Face à cela, l’usam a cherché dans un premier temps à obtenir l’équivalence financière entre la formation continue académique et la formation continue professionnelle. Pendant de nombreuses années, il allait de soi que les employeurs et les étudiants payaient eux-mêmes les cours de préparation aux examens de la FPC.
Enfin, depuis 2018, sous la pression de l’usam, la Confédération verse une contribution publique de près d’un demi-milliard de francs. Il s’agit là aussi d’une percée importante et d’un jalon dans la formation professionnelle supérieure. Mais dans les faits, l’équivalence n’est toujours pas concrétisée.
Dans un deuxième temps, il s’agit d’améliorer l’image du CFC. Aujourd’hui, lorsqu’il s’agit du choix professionnel de leurs protégés, les parents entendent à peu près ceci au quotidien: «Mon fils est au gymnase, il ira ensuite à l’université pour obtenir un bachelor.» Ils partent du principe erroné que la formation s’achève avec la formation professionnelle initiale. Or, c’est faux: un apprentissage professionnel constitue le socle sur lequel une trajectoire de vie se construit, via la formation professionnelle supérieure et menant à l’entrepreneuriat.
Pour ancrer le prestige social de cette filière dans la société, il faut introduire le Bachelor professionnel (pour l’examen professionnel) et le Master professionnel (pour l’examen professionnel supérieur). Les parents un jour pourront dire: «Ma fille a terminé son apprentissage et puis elle a obtenu son Bachelor professionnel.»
Cette percée de la formation professionnelle est impérative. Et il semble maintenant que les conditions soient réunies pour qu’elle puisse aboutir. Les choses vont de l’avant, assure le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (Sefri), responsable du dossier. Et d’indiquer sur son site: «Il existe un consensus parmi les acteurs de la formation professionnelle sur le fait que, surtout à l’étranger, les titres protégés dans les langues officielles ainsi que les traductions actuelles des titres en anglais sont difficilement compréhensibles.»
L’examen du titre complémentaire «Professional Bachelor» serait à bout touchant. Cela constituerait une véritable percée dans l’équivalence de la formation continue professionnelle et académique selon la Constitution fédérale. Il ne reste plus qu’à espérer que le monde universitaire reconnaisse enfin les signes du temps, c’est-à -dire la force du système dual de formation professionnelle, y compris la FPC, et qu’il cesse de faire obstruction.Hans-Ulrich Bigler,
directeur de l’usam
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