Publié le: 1 mars 2024

Sur la mise au concours des places

apprentissage – Les premières tendances annoncées par les cantons indiquent une situation stable sur le marché des places d’apprentissage pour 2024, comparable à celle de 2023 et des années précédentes. Une évo­lu­tion réjouissante qui démontre l’en­gage­ment des branches et des entre­prises, rappelle l’usam.

L’apprentissage reste très attractif. Chaque année en Suisse, environ 75 000 jeunes choisissent un métier. Ces temps, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée oblige les entreprises à planifier sérieusement la relève. Plus de 240 métiers sont proposés au choix. La formation professionnelle permet d’entrer dans le monde du travail et assure la relève des spécialistes et des cadres. Les premières estimations indiquent que l’occupation des places d’apprentissage est stable (lire aussi p.11).

Un accord signé en 2021

Fin janvier, près de 26 000 contrats d’apprentissage avaient été conclus dans toute la Suisse. Dans le registre des places d’apprentissage des cantons, près de 31 000 places sont annoncées pour 2024. Les partenaires sociaux, l’usam, les syndicats, les cantons et la Confédération, se sont prononcés en 2021 pour que les places vacantes soient mises au concours au plus tôt en août de l’année précédant le début de l’apprentissage. Et que les contrats d’apprentissage soient conclus au plus tôt un an avant le début de l’apprentissage. Pour un début de l’apprentissage en 2025, il est recommandé de ne pas publier les places libres avant août 2024. Les offices cantonaux sont invités à approuver les contrats au plus tôt en septembre de l’année précédant le début de l’apprentissage. Donc pas avant septembre 2024 pour le début de l’apprentissage 2025.

L’accord conclu en 2021 vise à promouvoir une compréhension commune du processus de choix professionnel et de ses différentes phases dans le cadre des programmes scolaires existants, du droit du travail et de l’orientation professionnelle. Si les entreprises attribuent les places d’apprentissage plus d’un an avant le début de l’apprentissage, les jeunes doivent se décider pour un métier dès l’âge de 14 ans. C’est tôt. Les jeunes qui n’ont pas encore de place, et leurs parents, sont de plus en plus sous pression. Du point de vue des entreprises formatrices, il peut aussi y avoir des inconvénients. Les formateurs optent pour un apprenti qui n’entre dans l’entreprise qu’un an plus tard. L’engagement en faveur des places d’apprentissage est donc dans l’intérêt de tous, des jeunes et de leurs parents, mais aussi des entreprises.

Dieter Kläy, usam

Appel aux entreprises

Respectons les règles!

Les places d’apprentissage vacantes doivent être publiées au plus tôt en août de l’année précédant le début de l’apprentissage. Les contrats doivent être conclus au plus tôt un an avant le début de la formation. De plus, les offices cantonaux doivent approuver ces contrats au plus tôt en septembre de l’année précédant le début de l’apprentissage. Les partenaires (cantons, organisations du monde du travail et Confédération) se sont mis d’accord sur ces principes. Pour l’usam, tous les acteurs de la formation professionnelle sont appelés à soutenir cet engagement dans l’intérêt d’un choix professionnel et d’un recrutement minutieux et bien coordonnés dans le temps. Le caractère contraignant de l’engagement s’en trouvera encore renforcé. usam

Articles approfondis

Les plus consultés