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Gérer activement ses devises étrangères
Du fait de l’internationalisation, même les petites PME sont de plus en plus confrontées aux thèmes liés aux devises étrangères. Or, des sondages menés auprès des entreprises en Suisse montrent que plus de 60 % des PME ne couvrent pas leurs risques de change et ne procèdent pas à une gestion active de positions en devises étrangères.
Gérer efficacement les devises étrangères consiste notamment à gérer et à organiser soigneusement les risques de change résultant de l’activité de l’entreprise. Il s’agit également de saisir les opportunités de revenus supplémentaires qui se présentent. Pour cela, il faut non seulement connaître ses propres flux et délais de paiement en devises étrangères, mais aussi déterminer et documenter la capacité de risque et la propension au risque. Il convient en outre de gérer activement des positions en devises étrangères au moyen de placements monétaires, de swaps de change ou d’options sur devises. Le potentiel de rendement supplémentaire permet d’exploiter des variations de taux d’intérêt dans des paires de monnaies par rapport au franc suisse.
En tant qu’entreprise, comment traiter concrètement le thème de la gestion des devises étrangères?
La détermination de ses propres flux et délais de paiement en devises étrangères est essentielle pour la planification et une première évaluation des risques. Si on peut coordonner dans le temps les entrées et sorties de devises étrangères dans la même monnaie, on parle de « natural hedge». On peut dans ce cas exclure tout risque de change. Un swap de change permet d’établir judicieusement la congruence des échéances requises.
Si cela n’est pas possible, il convient de se pencher sur sa propre capacité de risque et sa propre propension au risque. Concrètement, il s’agit de s’interroger sur les risques que l’on peut et veut explicitement prendre. Lorsque le résultat du calcul de marge est relativement bas, il est recommandé de prendre un risque nettement plus faible. L’idéal est de documenter ces réflexions et de les vérifier régulièrement afin de garantir sa propre gestion des risques.
L’étape suivante consiste à définir sa stratégie de couverture au niveau stratégique et opérationnel. Si on a par exemple un taux de change budgétisé (taux de change qui a été défini en interne comme base de calcul), celui-ci doit être intégré et pris en compte dans la stratégie de couverture. Il faut ensuite définir les instruments les plus adaptés et les plus efficaces.
Générer de la valeur ajoutée
Il est possible de réaliser des revenus supplémentaires en gérant de manière cohérente des positions en devises étrangères inexploitées. À cet égard, les variations de taux d’intérêt de la paire de monnaies correspondante jouent un rôle central. Actuellement, le niveau des taux d’intérêt dans l’Union européenne et aux États-Unis est nettement plus élevé qu’en Suisse; la gestion des devises étrangères en question est donc très intéressante.
Lors de l’élaboration d’une stratégie de change et du traitement de toutes les questions qui y sont liées, il est recommandé de faire appel à des spécialistes en la matière. Se faire conseiller sur la gestion des devises étrangères en vaut la peine et minimise les risques de façon ciblée.
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