OUI à la suppression de la valeur locative
Plus de sécurité – votons OUI!
Routes nationales – Le 24 novembre, la Suisse vote sur six projets pour éliminer les goulets d’étranglement de nos routes nationales. Une large alliance soutient le OUI – et le «Journal des votations» présente une série d’arguments en faveur de ce vote dont l’importance pour tous est des plus avérées.
Le 24 novembre 2024, nous voterons sur l’étape d’aménagement 2023 pour les routes nationales Prodes. Lequel comprend six projets partiels qui éliminent les goulets d’étranglement sur nos autoroutes et améliorent la fluidité du trafic. C’est important, car si le trafic est fluide sur les grands axes, les villes et les communes peuvent être soulagées du trafic d’évitement nuisible et la sécurité routière peut être améliorée.
Névralgique pour toutes et tous
Les routes nationales sont une pièce importante du puzzle de l’ensemble du réseau de transport. Il est donc clair que nous avons besoin des deux – du rail et de la route! Le projet est dans l’intérêt de tous les usagers de la route. C’est pourquoi il est soutenu par une large alliance issue du monde politique, de l’économie et de la société.
«Ce projet est de la plus haute importance», a déclaré Fabio Regazzi, conseiller aux États (Le Centre/TI) lors d’une conférence de presse de cette alliance à Berne. «Il est vital pour la population, les pendulaires, les riverains, le trafic de loisirs, le tourisme et – de manière générale – pour l’ensemble de l’économie avec sa logistique, ses entreprises artisanales et ses PME.»
Selon l’entrepreneur tessinois et président de l’usam, dire oui à ce projet, c’est dire oui à moins de goulets d’étranglement sur les routes nationales - et donc à moins de bouchons et de trafic d’évitement nuisible. Le projet bénéficie d’un très large soutien et représente également un large engagement en faveur de la mobilité.
Rail et route, un seul sytème
«Le réseau des routes nationales est l’une des composantes de l’ensemble du réseau de transport», a lancé Thierry Burkart, conseiller aux États (PLR/AG). «Tout s’imbrique comme dans un grand puzzle. Transport de personnes, transport de marchandises, tout dépend des deux modes de transport.»
Se rendre en voiture à la gare et prendre ensuite le train pour les longues distances fait partie du quotidien. Idem pour les marchandises en provenance d’outre-mer, qui sont acheminées par le train avant d’être transportées par camion jusqu’au supermarché ou à l’atelier. Il est dommage d’opposer le rail et la route ou de vouloir transférer à grande échelle le trafic de la route sur le rail et vice versa. Car il existe des goulets d’étranglement dans les deux systèmes.
Bouchons: la facture pour tous!
«Les embouteillages sur nos routes sont néfastes pour l’économie et la société. Avec plus de 48 800 heures d’embouteillage sur les seules routes nationales, l’Office fédéral des routes (Ofrou) a enregistré l’année dernière une augmentation de 22,4% par rapport à l’année précédente, a rappelé Pascal Broulis, conseiller aux États (PLR/VD). Le temps, c’est de l’argent. Or, rien que pour les routes nationales, ces retards nous coûtent chaque année 1,2 milliard de francs.»
Un atout pour tous les transports
«Les projets n’interviennent que là où ils sont le plus nécessaires et où ils peuvent apporter la plus grande valeur ajoutée», a précisé Mauro Poggia, conseiller aux États (MCB/GE). «Et c’est là où il y a aujourd’hui de graves goulets d’étranglement. C’est aussi le cas en Suisse romande avec le projet entre Nyon et Genève.» Pour Vaud comme pour Genève, le projet Prodes n’est donc pas un développement, mais plutôt une adaptation aux besoins de la société actuelle.
L’agriculture a besoin des routes
La conseillère nationale Katrin Riem (UDC/BE) a souligné que les commerçants et les PME sont particulièrement touchés par les embouteillages. Souvent, il s’avère impossible de répercuter les dépenses supplémentaires sur les clients. En tant que commerçante, elle ne connaît que trop bien cette situation. Mais en plus, elle est active dans l’agriculture et l’agronomie, cultivant une passion pour les terres cultivables et en particulier pour les questions liées aux surfaces d’assolement. «Dans ce projet, on a pu en tirer le meilleur parti possible. L’agriculture dépend beaucoup d’un réseau routier qui fonctionne.»
Environnement et sécurité: le plus!
«Lorsque nous parlons de trafic d’évitement, nous parlons forcément toujours de toutes les questions liées à la sécurité routière», relève Elisabeth Schneider-Schneiter, conseillère nationale (Le Centre/BL). «Le troisième tube du tunnel du Gubrist a notamment permis de réduire de 75% le nombre d’accidents sur l’autoroute.» Un sacré plus pour la sécurité de toutes et de tous! usam
Lire pp. 3 –4 et notre supplément «Journal de votation fédérale»
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