Publié le: 4 octobre 2024

Six projets pour faire sauter les bouchons sur les autoroutes

LES RAISONS DE VOTER OUI LE 24 NOVEMBRE – Les routes nationales suisses sont chroniquement surchargées. L’idée est d’inverser cette tendance dans six régions, de la Suisse orientale au lac Léman en passant par Berne et Bâle. De quoi apporter un soulagement: moins de trafic d’évitement et une meilleure qualité de vie dans les villes et les villages le long des autoroutes. Ces projets sont déjà financés par le Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA), un fonds alimenté par les usagers de l’infrastructure routière. Le système de transport suisse a besoin du rail et de la route. Opposer les deux modes de transport n’a aucun sens.

décharger les communes

Réduire le trafic d’évitement

Si la circulation se déroule sans entrave sur les routes nationales, il y a moins de trafic d’évitement dans les villes et les villages. Résultats: d’une part, plus de place pour les piétons et les cyclistes, d’autre part, plus grande sécurité routière, car moins de voitures circulent. Le bruit et les gaz d’échappement diminuent. La qualité de vie de la population des villes et des agglomérations s’accroît notablement.

PRÉVENIR LES ACCIDENTS

Sécurité accrue et trafic fluide

Le «Programme de développement stratégique PRODES» consiste en une planification continue des autoroutes. Il prévoit des investissements réguliers pour l’entretien des routes et l’élimination des goulets d’étranglement.

Ces interventions sont notamment importantes en termes de sécurité: des accidents peuvent être évités et les services de sauvetage peuvent passer plus facilement.

réduire les embouteillages

Halte aux bouchons!

En 2023, on a compté plus de 48 000 heures de bouchons sur les autoroutes: une augmentation de plus de 22% en une année. Plus de 87% des heures d’embouteillage sont dues à une surcharge de trafic. Des colonnes de voitures impactent les villes et les communes. La Suisse y perd 1,2 milliard de francs par an et cette facture est réglée par les consommateurs, car un allongement des durées de transport renchérit les produits et prestations de service. Selon certains pronostics, environ 20% du réseau des routes nationales seront régulièrement surchargés d’ici à 2040. Chaque jour, on compte deux à quatre heures d’attente dans les bouchons. Les villes et agglomérations sont les plus touchées.

Financement assuré

L’argent est déjà disponible

Les projets autoroutiers sont financés indépendamment du compte ordinaire de la Confédération et aussi indépendamment du trafic ferroviaire. Les moyens financiers nécessaires à l’entretien et à l’aménagement des routes nationales proviennent du Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA).

FORTA est alimenté directement par les usagers de la route, notamment par le biais de la vignette autoroutière et des taxes sur les carburants.

L’affectation de cet argent est réglementée, si bien que les contribuables ne subissent aucune charge supplémentaire.

Penser de manière globale

Un réseau de transport: le rail et la route se complètent

Les routes nationales forment une partie du réseau de transport suisse. La route et le rail dépendent l’un de l’autre. Il faut préciser que l’étape d’aménagement 2023 n’est pas un projet séparé, mais s’inscrit dans la planification continue de la Confédération dans le cadre du Programme de développement stratégique (PRODES) des routes nationales.

Il existe parallèlement un PRODES pour l’infrastructure ferroviaire. Pour permettre à la conception globale des transports de fonctionner au niveau fédéral, il est important de dire oui à l’étape d’aménagement à l’automne 2024.

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