Notre système de routes nationales a l’âge de ses artères: plus de 60 ans. Les autoroutes sont devenues indispensables. Elles désengorgent les localités environnantes et regroupent efficacement le trafic. Ce faisant, elles tirent à la même corde que d’autres modes de transport (le rail) pour assurer sécurité et fluidité du trafic en Suisse. L’ensemble du pays en profite: la population jouit d’une meilleure qualité de vie, l’économie augmente sa productivité et les effets négatifs sur l’environnement sont minimes.
Localités déchargées
Si le trafic est fluide sur les routes nationales, il y aura moins de trafic de report sur les routes cantonales et communales. Les localités environnantes seront soulagées. Et pas seulement du trafic excessif, mais aussi des nuisances qui en découlent, bruit, émissions polluantes. La sécurité routière y gagne aussi, tout comme la qualité de vie. Les enfants vont à l’école et en reviennent en toute sécurité, les cyclistes ont plus de place, les personnes âgées sont moins en danger.
Les routes les plus fiables
Les routes nationales sont les routes les plus sûres de Suisse. Il s’y produit six fois moins d’accidents que sur n’importe quel autre réseau. Les investissements dans les routes nationales permettront de garantir cette sécurité à l’avenir aussi.
Combiner et non opposer
Il est plus judicieux de combiner les moyens de transport entre eux plutôt que de les opposer les uns aux autres. Des modes de pensée comme «le combat entre la route et le rail» ne sont pas adaptés à une mobilité moderne.
Le réseau des routes nationales est très efficace. Il assure 45% du trafic routier et 73% des transports routiers de marchandises sur une surface qui ne représente que 2,7% de l’ensemble du réseau routier. Mais il y a un gros problème: les goulets d’étranglement provoquent aujourd’hui des embouteillages en de nombreux endroits. Et leur nombre ne cesse d’augmenter.
48&Â000 heures d’embouteillage en 2023
Nous avons enregistrĂ© 48Â000 heures d’embouteillage en 2023 – uniquement sur les routes nationales. Les personnes et les marchandises sont bloquĂ©es, c’est du temps et de l’argent perdus, sans aucune contrepartie! Plus de 84% des heures d’embouteillage sont dues Ă une surcharge de trafic. Tout cela coĂ»te chaque annĂ©e 1,2 milliard de francs Ă la Suisse. Les villes et les agglomĂ©rations sont particulièrement touchĂ©es. Au final, ce sont toujours les clients qui paient, car les temps de transport plus longs renchĂ©rissent les produits et les services.
Faire sauter les bouchons!
Pour que le réseau des routes nationales puisse continuer à remplir ses fonctions de délestage, de liaison, de sécurité et de regroupement, il est urgent d’investir dans son développement. L’élimination des goulets d’étranglement sur le réseau des routes nationales, sur laquelle nous voterons le 24 novembre, permettra de remédier à cette situation. Six projets dans les régions de Berne, Saint-Gall, Bâle, Schaffhouse et Genève-Lausanne garantissent que les artères vitales de la Suisse ne s’engorgent plus: 5,3 milliards de francs sont disponibles à cet effet.
Le financement est déjà assuré, les contribuables ne subiront aucune charge supplémentaire: l’entretien et le développement du réseau des routes nationales sont financés par le fonds FORTA pour les routes nationales et le trafic d’agglomération. Celui-ci est alimenté par les ressources de la vignette et de l’impôt sur les huiles minérales. Si vous voulez un trafic sûr et porteur d’avenir, dites OUI le 24 novembre à l’élimination des goulets d’étranglement de tout le réseau autoroutier suisse.
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