Publié le: 1 janvier 0001

Article de Test – Renforcer l'employabilité

FORMATION PROFESSIONNELLE – A l'occasion de la neuvième rencontre nationale au sommet sur la formation professionnelle entre les partenaires sociaux, la Confédération et les cantons et le chef du DFE, le conseiller fédéral Guy Parmelin, l'Union suisse des arts et métiers a souligné ses exigences en matière de renforcement de la formation professionnelle supérieure. La formation professionnelle initiale et continue via le certificat de capacité (CFC) et l'école supérieure (ES) est la voie royale.

Cette année, la formation professionnelle supérieure (FPS) était au centre de la rencontre au sommet. Les représentants des partenaires sociaux, de la Confédération et des cantons ont adopté un ensemble de mesures visant à améliorer le positionnement des écoles supérieures (ES). Celui-ci comprend entre autres la mise en œuvre d'une protection de la dénomination de l'institution "école supérieure", l'examen du titre "Professional Bachelor" ainsi qu'une collaboration renforcée entre les acteurs de la formation professionnelle supérieure et ceux des hautes écoles. Diye Le fait que le feu vert ait enfin été donné au titre supérieur de "Professional Bachelor" pour certains types des 448 diplômes et désignations professionnelles de la formation professionnelle supérieure a été commenté par le doyen de la formation professionnelle Rudolf Strahm dans le "Tagesanzeiger" comme suit : "Cela rendra le niveau tertiaire B plus visible et le valorisera. C'est une percée après dix ans de résistance de la part des hautes écoles".

Les ES, en tant que partie de la formation professionnelle supérieure, doivent continuer à permettre aux professionnels sans maturité d'acquérir une qualification supérieure au niveau tertiaire. L'orientation directe des diplômes vers les besoins du marché du travail est une marque de fabrique des ES ; le profil orienté vers la pratique doit être maintenu à l'avenir.

Il est nécessaire d'agir dans les domaines de la visibilité, de la notoriété et de la réputation des diplômes dans la société et l'économie (voir également l'interview page 2). Globalement, il s'agit de prendre en compte la formation professionnelle supérieure dans son ensemble et sa place dans l'ensemble du système éducatif.

L'Union suisse des arts et métiers usam soutient ces mesures. Elle attend de la poursuite de la mise en œuvre un degré d'engagement plus élevé et une application rapide des mesures consolidées par les partenaires de l'alliance en vue de renforcer la BHE.

DiplĂ´me professionnel pour adultes

En outre, un engagement a été pris pour que les adultes puissent obtenir plus facilement un diplôme professionnel. Les adultes doivent pouvoir obtenir le plus facilement possible un diplôme professionnel et ainsi mieux se protéger contre le chômage. Pour ce faire, il convient d'améliorer encore les conditions-cadres pour la prise en compte des compétences acquises jusqu'à présent.

Le schéma de base des compétences ne change pas. Les partenaires sociaux informent et sensibilisent. Les organismes responsables de la formation professionnelle définissent les contenus de formation et formulent des recommandations sur la prise en compte des acquis à l'intention des cantons. Les entreprises peuvent aider les collaborateurs adultes à obtenir un diplôme professionnel de différentes manières.

Potentiel de simplification et de réduction de la bureaucratie

Dans le cadre du projet "Optimisation des processus et des incitations dans la formation professionnelle", le processus de développement professionnel a été passé au crible au cours des derniers mois et une étude sur le financement des cours interentreprises a été commandée. Les résultats de cette étude seront disponibles en 2023. Pour l'usam, il est essentiel d'optimiser les flux financiers et de mettre en œuvre des simplifications dans les processus et les procédures pour les organisations du travail OrTra ou les associations professionnelles.

Formation professionnelle 2030

Sous la désignation Formation professionnelle 2030, un processus de réforme comprenant une trentaine de projets a été lancé en 2018. Ils visent tous à anticiper les changements sur le marché du travail et dans la société et à préparer la formation professionnelle pour l'avenir. Les orientations sont notamment l'orientation de la formation professionnelle vers l'apprentissage tout au long de la vie, une flexibilisation des offres de formation, un renforcement de l'information et du conseil sur l'ensemble du parcours de formation et professionnel, la numérisation et les nouvelles technologies d'apprentissage ainsi qu'une réduction de la densité réglementaire et de la bureaucratie.

Pour l'usam, il s'agit d'axer le contenu des projets sur l'employabilité et la maîtrise de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et de renforcer systématiquement la formation professionnelle duale, tant au niveau de la formation initiale que de la formation continue.

Dieter Kläy, chef de secteur usam

www.berufsbildung2030.ch

NOUVEAU RAPPORT DE TENDANCE DE LA BHE

Plus de perméabilité

Dans aucun autre pays d'Europe, une proportion aussi élevée de jeunes suit une formation professionnelle duale qu'en Suisse. Cette voie particulière est un défi compte tenu de l'évolution rapide du marché du travail et de la société. De nouvelles compétences sont nécessaires. Dans un nouveau rapport de tendance, des chercheurs de l'Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP) plaident pour une optimisation de la perméabilité entre la formation professionnelle et la formation générale et pour la promotion des compétences de formation continue des apprentis.

www.ehb.swiss

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