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Ne pas renoncer à un précieux examen
Formation professionnelle – Une pétition est actuellement en cours pour maintenir l’examen final écrit dans l’enseignement de la culture générale (ECG). L’usam et l’Union patronale suisse la soutiennent, car il est nécessaire d’aménager la procédure de qualification en fonction des branches.
Ces derniers jours, les médias ont publié des articles sur la réforme en cours de l’enseignement de la culture générale (ECG). La suppression de l’examen final écrit dans la formation professionnelle initiale fait l’objet de diverses critiques, notamment du côté des formateurs.
Le projet de réforme, qui a fait l’objet d’une large consultation entre le 25 mars et le 1er juillet 2024, vise en particulier à remplacer l’examen final écrit actuel par un travail final d’une durée de 25 à 35 heures et incluant une présentation et un examen oral sous la forme d’un entretien. Une pétition est actuellement lancée pour maintenir l’examen final écrit.
Sans porter préjudice
Cette question étant avant tout de nature pédagogique, l’usam n’a pas pris position à ce sujet dans le cadre de la consultation. Pour la faîtière des PME, la transition vers le marché du travail et l’employabilité figurent au cœur de la réflexion.
Un examen est un instantané. Compte tenu de l’orientation de la formation professionnelle duale vers les compétences opérationnelles, un travail pratique, sa présentation et sa défense actives ainsi que la note de connaissances professionnelles sont prioritaires. L’organisation de ces domaines de qualification est déterminée dans le cadre des processus de développement professionnel. La suppression éventuelle de l’examen ne doit pas porter préjudice aux connaissances professionnelles.
Les notes doivent continuer à être attribuées. La note de cet examen représente 20% de la procédure de qualification. L’examen final contribue actuellement à 6,67% de la note globale: soit la moyenne de la note d’expérience, de l’examen final et du travail personnel.
Si l’examen final était supprimé, 10% reviendraient à la note d’expérience et 10%, au travail final. Au cours du processus, le SEFRI et les cantons ont surtout insisté sur le fait qu’ils souhaitaient renforcer l’enseignement par cette adaptation de la pondération de la note d’expérience.
Maintenir cet examen
L’usam s’engagera donc – aux côtés de l’Union patronale suisse et dans le cadre de la révision en cours du processus de développement professionnel – en faveur du maintien fondamental de cet examen des connaissances professionnelles. Une suppression générale serait à notre avis une grossière erreur, l’organisation de la procédure de qualification devant être spécifique à chaque branche.
Dieter Kläy, usam
Lire aussi le portrait p. 14-15
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