Cartes de débit: l’usam salue la volonté d’agir de la COMCO et exige des mesures supplémentaires pour réduire les frais à la charge des PME
S’engager plus en étant récompensé
Marché du travail – Celui qui veut continuer à travailler après l’âge ordinaire de la retraite est souvent dissuadé par les déductions salariales et les impôts supplémentaires. Il faut que cela change. C’est la seule façon de rendre le travail plus attrayant à la retraite.
Le vieillissement de la population représente un défi majeur pour l’économie et le système de prévoyance. Face à cette réalité, les seniors ont un rôle clé à jouer sur le marché du travail et dans la pérennisation du système de retraite. Une main-d’œuvre qualifiée est précieuse et, dans un contexte de pénurie de talents, il est essentiel de faciliter et d’encourager l’activité professionnelle au-delà de l’âge légal de la retraite.
Encourager et récompenser
Nombre de personnes arrivées à l’âge de la retraite se demandent si elles doivent et peuvent maintenir ou même reprendre une activité professionnelle, peut-être à temps partiel, pour quelques années supplémentaires. Elles doivent absolument être encouragées et récompensées pour ce choix. Le travail peut être perçu par ces personnes comme une opportunité de maintenir une activité intellectuelle et sociale. Naturellement, la dimension financière joue aussi un rôle central: le travail doit payer.
Il est essentiel de faciliter et d’encourager l’activité professionnelle au-delà de l’âge légal de la retraite.
Après une longue carrière, avec moins de charges et la possibilité de bénéficier d’une rente et de plus de temps libre, les personnes ayant atteint l’âge de la retraite sont naturellement moins enclines à exercer une activité lucrative si une grande partie de leur revenu supplémentaire est en fait captée par des déductions salariales et des impôts supplémentaires.
Une proposition raisonnable
L’imposition et les charges sociales jouent donc un rôle déterminant dans cette équation et peuvent décourager les plus âgés de prolonger leur engagement professionnel.
Certaines mesures ont déjà été mises en place pour remédier à cet état de fait, notamment dans le cadre de la réforme AVS 21. Mais cela reste insuffisant. Deux améliorations évidentes doivent être envisagées rapidement.
La première consiste à augmenter la franchise du revenu non soumis aux cotisations AVS, notamment pour ceux qui n’ont pas de lacune de prévoyance. Actuellement fixée à 16’800 francs par an, cette franchise n’a pas été ajustée depuis 1996. Une motion en discussion au Conseil des États propose de l’élever à 36’000 francs.
déduction fiscale: pour rendre l’emploi plus attractif.
Il s’agit d’une proposition de bon sens, puisque, d’une part, les personnes concernées seront encouragées à travailler plus longtemps et à un taux d’activité supérieur, et, d’autre part, le coût de ces employés expérimentés diminuera pour les employeurs, la franchise s’appliquant également à la part de l’employeur.
Atténuer la progression
Une autre mesure clé est d’éviter que les personnes motivées à maintenir une activité après l’âge de référence n’en soient découragées pour des raisons fiscales. En effet, un revenu supplémentaire peut avoir pour conséquence une augmentation significative de la facture d’impôt, en raison de la progressivité du barème.
Une déduction fiscale sur le revenu professionnel des retraités permettrait de limiter ce phénomène et de rendre l’emploi réellement attractif. Il serait logique d’introduire une telle déduction au niveau de l’impôt fédéral direct et d’en permettre l’application aux niveau cantonal.
Simon Schnyder, usam
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