L’apprentissage reste très attractif. Chaque année, environ 75’000 jeunes commencent un apprentissage dans toute la Suisse. Près de 250 métiers sont proposés. La pénurie de main-d’œuvre qualifiée oblige les entreprises à planifier sérieusement la relève. Et la formation professionnelle permet d’entrer dans le monde du travail et assure la relève des spécialistes et des cadres qualifiés.

Dans la foulée, les partenaires sociaux, dont l’usam, les syndicats, les cantons et la Confédération se sont prononcés en 2021 pour que les places d’apprentissage vacantes soient mises au concours au plus tôt en août de l’année précédant le début de l’apprentissage. Et que les contrats d’apprentissage soient conclus au plus tôt un an avant le début de l’apprentissage.

«Les jeunes qui n’ont pas encore de place d’apprentissage, et leurs parents, sont de plus en plus sous pression.»

Pour le début de l’apprentissage en 2026, la recommandation est donc de ne pas publier les places d’apprentissage vacantes avant août 2025. Les offices cantonaux de la formation professionnelle sont invités à approuver les contrats d’apprentissage au plus tôt en septembre de l’année précédant le début de l’apprentissage, donc pas avant août 2025 pour le début de l’apprentissage 2026.

L’accord sur les places d’apprentissage (Lena) conclu en 2021, veut promouvoir une compréhension commune du processus de choix professionnel et de ses différentes phases via les programmes scolaires existants, le droit du travail et l’orientation professionnelle.

Si les entreprises attribuent les places d’apprentissage plus d’un an avant le début de l’apprentissage, les jeunes doivent se décider pour une profession dès l’âge de 14 ans. Une telle décision est précoce. Les jeunes qui n’ont pas encore de place d’apprentissage, et leurs parents, vivent sous la pression de prendre des décisions prématurées. Du point de vue des entreprises formatrices, il peut aussi y avoir des inconvénients. L’apprenti choisit entre une année plus tard. L’engagement en faveur des places d’apprentissage est donc dans l’intérêt de tous, des jeunes et de leurs parents, mais aussi des entreprises.

L’usam remercie tous les enseignants du degré secondaire I qui, avec les partenaires de la formation, respectent l’engagement Lena et rappellent ce principe.Dieter Kläy, usam