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Loyers bas: suivre la piste de l’offre
LOYERS – Avec sa nouvelle «initiative sur les loyers», l’association des locataires veut mettre un terme aux loyers élevés. Pour l’usam, clairement, des contrôles plus stricts freinent les investissements dans le logement et ne font donc qu’augmenter les prix. Elle demande donc des simplifications plutôt que davantage de règlementation.
Il y a quelques mois, l’association des locataires a lancé sa nouvelle «initiative sur les loyers» et mène depuis une campagne intensive pour promouvoir cette cause. Concrètement, il s’agit de définir les loyers abusifs au niveau constitutionnel et d’introduire un contrôle automatique des loyers.
Des loyers trop élevés
L’initiative critique la hausse des loyers et la charge financière qui en résulte pour les locataires, d’autant que les salaires n’augmentent pas dans les mêmes proportions. La perte de pouvoir d’achat qui en découle nuit en fin de compte à l’ensemble de la Suisse. Les initiants veulent lutter contre cette situation en instaurant un contrôle automatique et régulier des loyers. L’objectif de cette action est d’obtenir des loyers moins élevés, d’empêcher les rendements abusifs et de mettre fin à la spéculation.
Pas assez de constructions
Pour l’usam, l’origine des loyers élevés est claire. Cette évolution suit le principe économique simple de l’offre et de la demande. En effet, l’espace habitable se raréfie en Suisse. Début septembre, l’Office fédéral du logement a annoncé un taux de logements vacants historiquement bas de seulement 1%, soit une baisse de près de 7% par rapport à l’année précédente. Si l’on remonte un peu plus loin dans le temps, on constate une baisse continue depuis 2020. Dans le même temps, la demande de logements augmente, en raison de l’immigration continue, mais aussi de l’évolution des besoins de la société: par exemple, de moins en moins de personnes vivent dans un même logement et les ménages d’une seule personne sont de plus en plus nombreux. Lorsque la demande augmente et que l’offre diminue, les prix augmentent inévitablement.
Attaquer le mal Ă la racine
L’usam est d’accord: il faut agir pour stabiliser durablement les loyers. Mais il faut le faire au niveau de l’offre qui s’avère insuffisante. Pour proposer davantage de logements, il est nécessaire d’augmenter l’activité de construction. Et donc de ne pas mettre inutilement des bâtons dans les roues du secteur responsable de l’offre de nouveaux logements. L’usam demande donc une réduction des règlementations inutiles, en particulier des prescriptions en matière de construction, ainsi qu’une simplification du droit de la construction. Car celles-ci freinent aujourd’hui l’activité de construction.
De plus, les mesures de protection et les possibilités de recours doivent être assouplies dans la mesure du possible et en aucun cas renforcées. Les règlementations excessives, telles que le contrôle des loyers actuellement exigé, ne permettent pas d’atteindre l’objectif visé. Elles ont pour seul effet de rendre les investissements immobiliers moins rentables, ce qui aggrave la pénurie de logements et donc la hausse des loyers.
Non seulement il y a moins de nouvelles constructions, mais en plus, on investit moins dans les logements existants, qui se détériorent encore davantage. Voir à cet égard l’évolution de la situation à Genève, où des règlementations similaires sont en vigueur depuis des décennies. En fin de compte, il n’y a qu’une seule solution contre les loyers élevés: réduire la règlementation au lieu de la renforcer!
Michèle Lisibach, usam
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