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VACANCES DES JEUNES – L’usam est favorable à une deuxième semaine de congé, mais rejette en revanche les revendications syndicales visant à obtenir davantage de vacances. Une augmentation forfaitaire du nombre de semaines ferait chavirer les objectifs d’apprentissage et renchérirait le coût de l’apprentissage pour les entreprises formatrices.
En septembre, une consultation sur la prolongation du congé pour les activités extrascolaires des jeunes a pris fin. L’avant-projet de modification du Code des obligations prévoit de prolonger le congé pour les jeunes à deux semaines. Cela permet de mettre en œuvre deux interventions parlementaires soutenues par l’usam.
Les activités d’utilité publique profitent à tous
Aujourd’hui, le congé jeunesse est accordé pour cinq jours ouvrables au maximum par an. Il peut aussi être pris à la journée ou à la demi-journée. Ce congé n’est pas rémunéré. Toute personne souhaitant bénéficier d’un tel congé doit en informer son employeur au moins deux mois à l’avance. Sur demande, une attestation de l’organisme responsable de l’événement, par exemple le service cantonal des sports J+S, doit être présentée.Le congé jeunesse est accordé pour des activités de direction. C’est le cas dans le scoutisme, dans un club sportif ou un groupe social ou culturel. Ou pour ceux qui aident à l’organisation et à l’encadrement d’activités de groupe, de soirées de discussion thématiques, de week-ends, de camps et de cours. Ou encore pour des activités d’encadrement, comme l’encadrement de personnes handicapées, pour des activités de conseil, par exemple en tant qu’instructeur ou conseillère juridique pour des événements avec des enfants et des jeunes. Il y a aussi les activités de formation et de perfectionnement pour les personnes qui souhaitent participer à des cours, séminaires, congrès ou ateliers mis sur pied par une organisation de jeunesse et en rapport avec le travail bénévole dans le domaine de la jeunesse. Ce type d’activité extrascolaire contribue au développement de la personnalité, ce qui peut être particulièrement utile pour les jeunes. En même temps, un tel engagement profite aussi à l’employeur.
Ne pas mettre les apprentis inutilement sous pression
En revanche, l’usam rejette les demandes de prolongation des vacances, comme celles qui sont actuellement proposées pour huit semaines. Une augmentation forfaitaire du nombre de semaines de vacances pour toutes les formations en alternance compromettrait les objectifs d’apprentissage et renchérirait l’apprentissage pour les entreprises formatrices, ce qui réduirait d’autant l’incitation à proposer des places d’apprentissage.
De plus, il n’est pas prouvé que les vacances soient un critère déterminant. Ceux qui choisissent un apprentissage connaissent les exigences et les conditions et choisissent cette voie. Les besoins et les possibilités des apprentis sont très personnels. Une réduction du temps passé à l’école professionnelle ou dans l’entreprise formatrice exercera une pression supplémentaire et inutile sur certains d’entre eux. En comparaison directe avec le gymnase et les écoles de culture générale, il faut tenir compte du fait que les vacances sont payées dans l’apprentissage. Ce n’est pas le cas à l’école.
De nouvelles exigences
Augmenter le nombre de jours de vacances ne suffira pas. Les revendications vont plus loin: augmentation du salaire minimum, interdiction des travaux hors du domaine professionnel, suppression des heures supplémentaires, réforme de la formation, etc. figurent sur la liste des revendications syndicales. Le tout indépendamment du secteur d’activité et de la situation particulière de l’entreprise formatrice. Rien ne s’oppose à des accords individuels. Il est déjà possible aujourd’hui d’adapter le nombre de semaines de vacances dans les entreprises au-delà du minimum légal de cinq semaines. L’usam s’oppose toutefois à une augmentation générale par voie législative. Dans certains cas, un accord satisfaisant pour les deux parties peut être conclu.
Dieter Kläy, usam
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