Publié le: 15 janvier 2016

2e tube: la meilleure solution pour rénover

Quatre raisons pour lesquelles votre OUI le 28 février prochain est précieux!

Garder une liaison avec un

important marché d’exportation

Avec la construction d’un tunnel de réfection au Gothard, le vieux tunnel peut être assaini sans interrompre 
la liaison routière avec le Tessin. Au contraire de la solution de ferroutage provisoire réclamée par le comité référendaire qui, elle, couperait le Tessin du 
reste de la Suisse pendant des années! Or la Suisse ne doit pas «laisser sur le bord de la route» une région entière de son propre territoire. Alors pour la cohésion de la Suisse, 
votons OUI au tunnel de réfection 
au Gothard!

Projet de rénovation:

Après l’achèvement du 2e tube, le trafic routier sera transféré dans le nouveau tunnel et l’ancien sera alors rénové. Par la suite, chaque tunnel abritera un seul flux de trafic – ce qui permettra d’éviter les 
dangereux croisements tout en créant de nouveaux accotements.

Ne pas

isoler le Tessin

L’Italie (du Nord) est le troisième plus important partenaire commercial de 
la Suisse. Des entreprises du pays entier exportent leurs produits à travers 
le Gothard, tributaires d’une liaison routière fonctionnelle. En coupant 
la connexion à ce partenaire essentiel, ce sont des emplois que nous 
mettons en danger. Quant aux consommateurs suisses, il faut que, pendant les travaux de réfection du tunnel, ils puissent compter sur un approvisionnement en produits frais du sud tels que fruits, légumes, poissons, etc. Or ceci est possible uniquement avec la construction d’un second tube. De plus, une fermeture prolongée du tunnel nuirait à l’économie des cantons du Tessin, d’Uri et 
des Grisons. Des emplois sont menacés, la plupart dans les régions périphériques. Dans ces cantons, une longue fermeture du Gothard provoquerait des pertes économiques s’élevant jusqu’à 300 millions de francs.

Situation actuelle (2015)

Deux flux opposés dans un tube étroit font
du Gothard le plus dangereux tunnel d’Europe.

De 2020 à 2027

Dès 2030

Le deuxième tube sera construit rapidement.

Chaque tunnel héberge un seul flux de trafic
et une bande d’arrêt d’urgence.

Sécurité dans 
le tunnel et les cols alpins

De 2028 à 2030

Pendant la rénovation du vieux tunnel, 
les véhicules emprunteront le nouveau tube.

Le dangereux tunnel existant avec sa circulation dans les deux sens et sa bande d’arrêt d’urgence, sera transformé et en tunnel adapté aux standards de sécurité actuels. Aujourd’hui, sur près de 17 kilomètres, camions et 
autos se croisent dans un espace confiné, rendant 
le risque de collision frontale important. Le grave accident de 2001 avec 11 morts en est la triste 
confirmation. Avec la construction d’un second tube, la sécurité serait radicalement augmentée grâce à des flux de circulation séparés et des bandes d’arrêt d’urgence. Les dangereuses déviations via les 
traversées alpines du San Bernardino, Simplon, Gothard ou du Grand-Saint-Bernard sont à éviter. Suite à des accidents ou chutes de pierres, la fermeture du tunnel routier du Gothard a fait doubler, voire tripler la circulation sur ces axes!

Assainir durablement – économiser les fonds

Pour leurs coûteuses plateformes de transbordement, les opposants au 2e tunnel veulent 
bétonner les étroites vallées alpines de Biasca/Airolo et Erstfeld/Göschenen sur une surface 
équivalente à 22 terrains de football! De plus, ils exigent d’énormes terminaux à Bâle 
et Chiasso. Mais la construction du deuxième tube au Gothard reste plus avantageuse que les 
6 plateformes provisoires réclamées par les adversaires. Sans compter que le tunnel routier 
du Gothard doit être assaini tous les 30 à 40 ans! Voulons-nous que chaque génération soit confrontée à ce problème? Donc dans une perspective d’avenir, la construction d’un second tube est une solution plus intelligente. Si la Suisse opte pour les coûteuses plateformes de transbordement sans plus-value puisque démolies après la réfection, ce sont les générations 
futures qui devront payer inutilement. Seul un second tube est une solution durable.

Référendum Du 28 février 2016

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