Publié le: 8 mai 2015

«C’est absolument injuste!»

Alourdir le fardeau fiscal – Avec le nouvel impôt Billag sur les médias, le Conseil fédéral et la SSR auraient les coudées franches pour augmenter à leur guise la redevance, sans que le Parlement et le peuple ne puissent s’y opposer. Un passe-droit fiscal unique!

En acceptant la nouvelle loi sur la radio et la télévision (LRTV), la ministre de la communication Doris Leuthard promet un allégement de la charge fiscale pour les ménages. En réalité, c’est un mensonge doublé d’un piège. L’ancien patron de la télévision suisse allemande, Filippo Leutenegger, le confirme: «Plus la redevance Billag amasse de l’argent et plus la SSR en dépense. Cela a toujours été ainsi.» Cet ex-animateur de l’émission politique «Arena» cons­tate: «Malgré une baisse de son audience, la SSR reçoit chaque année toujours plus de fonds, grâce à l’accroissement de la population.» En clair, les impôts contraignants continueront à augmenter, et visiblement sans limite...

La cuisine au leurre de Doris

Selon Doris Leuthard, nous devrions tous casquer pour Billag, même ceux qui n’ont aucun poste de radio ou de télé et même les entreprises! «C’est franchement injuste!» estime Filippo Leutenegger, qui précise: «Et pour les entreprises, ça équivaut à une dou­ble taxation pour une seule presta-
tion.»

En adoucissant la facture pour les ménages – du moins dans un pre­mier temps –, Doris Leuthard a réussi à faire avaler la soupe au Parlement. En même temps, elle a concocté une recette légale permettant au Conseil fédéral de saler, par la suite, les factures à volonté et pour tout le 
monde. C’est rien de moins qu’un chèque en blanc! Une fois la nouvelle recette en place, les coûts pourront exploser et, comme le montre l’infographie ci-contre, la redevance Billag à 1000 francs par an et par ménage sera bientôt une triste réalité.

«Accros comme à une drogue»

Saviez-vous que la SSR n’est pas la seule à profiter d’injections ininterrompues de subventions? De nombreux éditeurs suisses aussi, certes à plus petite dose. Du coup, la dépendance face à l’Etat s’accroît, au sa­crifice de l’indépendance médiatique de la branche. «C’est comme une drogue», diagnostique Leutenegger, «au début, c’est agréablement doux, mais à la fin, on ne peut plus s’en passer.» Coutumière des médias, c’est avec son petit sourire habituel que la conseillère fédérale essaie de nous faire avaler sa soupe à l’entourloupe.

Une seule réponse à donner le 14 juin: NON au nouvel impôt Billag sur les médias! NON aux médias d’Etat surpuissants! NON à la nouvelle loi sur la radio et la télévision LRTV!

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