
Cultiver un vrai partenariat
formation professionnelle â Lâusam sâengage de maniĂšre proactive au cĂŽtĂ© des organisations du monde du travail (Ortra) et ne supporte pas que le partenariat soit mis Ă mal. Une dĂ©rive...
La formation professionnelle est lâaffaire de la ConfĂ©dĂ©ration, des cantons et des organisations du monde du travail (Ortra). Les trois partenaires doivent avoir le mĂȘme pouvoir et entre eux devrait rĂ©gner une stricte Ă©galitĂ©. Câest ancrĂ© dans la loi sur la formation professionnelle depuis 2004. Or tel ne semble plus ĂȘtre le cas. Câest lâavis de Christine Davatz, vice-directrice responsable Ă lâusam du secteur de la formation professionnelle. «Le systĂšme ne fonctionne que si lâĂ©galitĂ© entre les trois partenaires est garantie!»
Des blocages surprenants
«Or ce nâest plus le cas depuis que la ConfĂ©dĂ©ration et les cantons veulent garder la main», explique Hans-Ulrich Bigler, directeur de lâusam. Câest par exemple le cas lorsquâune commission pour le dĂ©veloppement des mĂ©tiers et lâassurance qualitĂ© â au sein de laquelle les trois parties sont reprĂ©sentĂ©es â effectue des recommandations. Lâassociation professionnelle donne son accord. Mais tout le processus est ensuite bloquĂ© parce que la ConfĂ©rence suisse des offices de formation professionnelle (CSFP) recommande de rejeter ces recommandations.
Plus dâouverture Ă Berne!
«Et en fin de compte, on nâarrive pas Ă respecter une solution qui respecte lâavis des trois parties», lance Christine Davatz. Pour cette spĂ©cialiste de formation, et pour Hans-Ulrich Bigler, la ConfĂ©dĂ©ration doit faire preuve de plus dâouverture et de transparence. «Tout le monde doit tirer Ă la mĂȘme corde et mettre les problĂšmes sur la table pour que nous puissions en parler», estime le conseiller national (PLR/ZH). Et Christine Davatz de conclure: «Si nous nây parvenons pas, nous assisterons au retrait des entreprises qui ne peuvent pas comprendre pourquoi, dans le contexte actuel, il est si difficile de procĂ©der Ă quelques changements.»
CR