Référendum Billag dans le viseur
Impôt MéDIAS – Les chambres ont accepté la révision de la Loi sur la radio et la TV. Du coup, les entreprises devraient elles aussi payer la redevance Billag. Une double imposition inacceptable.
Nombreux sont ceux qui omettent de se couvrir contre les risques liés à la maladie ou à l’incapacité de gain au moment de se lancer dans une activité indépendante. Les conséquences peuvent être désastreuses.
Le dĂ©but semblait si prometteur. Après plus de 20 annĂ©es d’expĂ©rience professionnelle, Marcel B. avait sautĂ© le pas et rĂ©alisĂ© son rĂŞve longuement nourri de devenir son propre chef. 
La quarantaine Ă peine entamĂ©e, l’occasion lui avait Ă©tĂ© donnĂ©e de reprendre un petit local Ă proximitĂ© de son domicile et d’y ouvrir son propre garage. L’affaire fonctionnait bien, ÂmĂŞme très bien. Le carnet de commandes se remplissait vite, les clients Ă©taient fidèles et payaient leurs factures dans les temps. Sa femme, qui restait Ă la maison pour s’occuper de leurs deux enfants en bas âge, l’aidait Ă tenir la comptabilitĂ©, et Marcel B. pouvait profiter de ses week-ends pour passer du temps avec sa famille. Après deux ans de ce nouveau statut, l’impensable se produisit: Marcel B. fut victime d’un accident cĂ©rĂ©brovasculaire ischĂ©mique. Ce type d’attaque cĂ©rĂ©brale est l’une des maladies neurologiques les plus frĂ©quentes dans les pays industrialisĂ©s, et son degrĂ© de gravitĂ© varie fortement d’un cas Ă l’autre. Celui de Marcel B. s’avĂ©ra lĂ©ger, mais sa convalescence dura plus de six mois.
Six mois sans revenu
Cela peut paraĂ®tre une Ă©ternitĂ© lorsque l’argent ne rentre pas et que l’on doit continuer Ă nourrir sa famille. Des Ă©conomies, Marcel B. n’en avait plus tellement après les investissements qu’il avait engagĂ©s dans son garage, et sa femme devait rester Ă la maison pour s’occuper des enfants. En tant que patron, il n’avait pas droit Ă la poursuite du versement du salaire que la loi ÂprĂ©voit pour les employĂ©s. Quant Ă l’indemnitĂ© journalière en cas de maladie, qui aurait pu combler cette Âperte, il avait fait l’impasse sur la souscription de cette assurance pour des raisons financières. Il avait souhaitĂ©, dans un premier temps, maintenir ses coĂ»ts fixes au niveau le plus bas possible en attendant de voir comment son affaire Ă©voluerait. Et ce point a fini par tomber aux oubliettes, tout comme la question de la conclusion d’une assurance en cas d’incapacitĂ© de gain.
S’il avait, Ă l’époque, souscrit une assurance d’une indemnitĂ© journalière en cas de maladie, celle-ci aurait couvert aujourd’hui – selon les conditions choisies – son salaire assurĂ© pendant une pĂ©riode de deux ans au maximum. Ensuite, la rente d’incapacitĂ© de gain du troisième pilier serait intervenue. Cette rente est garantie Ă partir d’un degrĂ© d’invaliditĂ© de 25% et est versĂ©e ÂintĂ©gralement Ă partir de 66,666% d’incapacitĂ©, en principe jusqu’à l’âge ordinaire de la retraite. Dans son malheur, Marcel B. a nĂ©anmoins eu de la chance.
assurer le salaire pendant deux ans
Si son attaque cérébrale avait conduit à une incapacité de travail permanente, il ne lui serait resté plus que la rente d’invalidité (AI), laquelle intervient au plus tôt après un an d’incapacité de gain et seulement à partir d’un degré d’invalidité de 40%. Son montant dépend du revenu annuel AVS moyen, mais étant donné que les indépendants investissent souvent beaucoup d’argent dans les premières années de leur activité, le revenu annuel moyen AVS est la plupart du temps relativement bas – et la rente AI par conséquent aussi, puisque son calcul se base sur ce revenu. Dans le cas de Marcel B., la rente AI n’aurait en aucun cas pu remplacer le salaire perdu, même si une rente pour enfant s’y était ajoutée. Elle aurait de toute façon été trop faible pour nourrir une famille de quatre personnes. Dans de telles situations, il ne reste souvent plus aux personnes concernées que le recours à l’aide sociale.
Sandra Willmeroth
LIEN
L’usam s’oppose avec véhémence à la hausse des cotisations salariales
L’usam salue la démarche du Conseil fédéral quant au mandat de négociation avec l’UE
L’usam regrette le «oui» à la 13e rente AVS et le «non» à l’augmentation de l’âge de la retraite
L’usam considère l’approche par paquet comme voie possible
L’usam adopte ses mots d’ordre en vue de la votation du 9 juin 2024
Les feux d’artifice sont synonymes de joie de vivre: l’usam salue le NON du Conseil fédéral à l’initiative contre les feux d’artifice