«L’année 2014 a été riche en changements et en transitions, mais elle s’est aussi révélée riche d’une substantielle continuité», a déclaré le président du Conseil de fondation, Hans-Ulrich Bigler, devant de nombreux délégués rassemblés à l’Hôtel de Ville de Berne. Parmi les points centraux abordés par le Conseil de fondation et la direction, la finalisation de l’adaptation à la réforme des structures. Puis, ce fut au tour de la «compliance». «Le réglement correspondant est entretemps entré en force», a expliqué le président de proparis. Au cours de l’exercice 2015, les nouveaux contrats d’affiliation et de service seront finalisés: il s’agit là du dernier acte de cette réforme.

Changement à la direction

En collaboration avec trois compagnies d’assurance, Swiss Life, Axa Winterthur et Basler Leben, des négociations intensives ont été menées en vue de l’aboutissement du nouveau contrat de base dès 2016. «D’ici là, il y a les contrats», a déclaré Hans-Ulrich Bigler. «Ceux-ci contiennent nos objectifs stratégiques. C’est sur cette base que le développement se poursuivra avec succès pour notre fondation et ses prestations.» Ce dernier a remercié celui qui a dirigé proparis durant de si nombreuses années. Erhard D. Burri est en effet parti à la retraite fin 2014. Début 2015, c’est Michael Krähenbühl qui lui a succédé à la direction. «La transition s’est effectuée de manière optimale, a commenté Hans-Ulrich Bigler. Le Conseil de fondation salue la qualité de la relation, ouverte et non compliquée, qui qualifie la collaboration avec le nouveau directeur.»

En même temps que ce changement à la tête, il faut signaler l’arrivée de deux nouvelles personnes. Le consultant spécialisé en droit, Jesús Pérez, et Valeria Romang, assistante à la direction de la fondation, ont quitté l’entreprise. La nouvelle consultante en droit s’appelle Andrea Hänsenberger-Ris. Sa trajectoire l’a emmené notamment auparavant au Centre Patronal. Promue nouvelle assistante de direction, Vievien Schweda était jusqu’ici collaboratrice au secrétariat de proparis.

Exercice très fructueux

En dépit de taux d’intérêts toujours plus bas, de marchés volatils et d’une grande incertitude politique, les treize régimes affiliés à proparis se réjouissent du résultat financier substantiel qui se dégage de l’exercice 2014. «Une bonne valorisation du marché des actions et un taux de perte assez bas s’agissant des décès et de l’invalidité constituent les raisons principales qui expliquent que le total du bilan et les fonds propres ont augmenté durant la période sous revue», se réjouit le directeur des finances, Jean-Claude Bregnard. Les fonds propres ont atteint le montant de 488 millions de francs à la fin de l’exercice 2014, tandis que le total du bilan s’élève désormais à 5,7 milliards de francs. Quant aux fonds libres, ils sont valorisés à hauteur de 55,4 millions de francs. Parmi les développements réjouissants, l’évolution du taux de couverture: ce dernier a encore augmenté en comparaison de la période précédente, passant de 108,67% à 109,53% en 2014. «Je connais beaucoup de caisses de pension en Suisse. Toutefois, la nôtre présente un rapport exceptionnel, si l’on fait une comparaison substantielle entre les fonds libres et les risques à assumer. De cela aussi, nous pouvons être fiers», relève Jean-Claude Bregnard. Ce développement financier réjouissant n’est pas seulement une conséquence unique du rallye boursier (une phase durant laquelle la plupart des valeurs du marché progressent, NDT) qui se confirme depuis l’été 2012. Cette performance est aussi à mettre en lien avec l’ensemble des dispositions prises, permettant de se prémunir contre les divers risques.

De bonnes perspectives, mais...

S’agissant des défis à venir, proparis est là aussi bien outillée. «Grâce à un excédent de 74 millions de francs résultant des contrats de réassurance, la situation en 2015 se dessine sous les meilleures perspectives. Les performances de l’année écoulée ainsi que les extraordinaires rendements sur les actions de l’année dernière ont permis de sécuriser les avoirs des retraites, tout en augmentant l’aptitude à faire face aux risques financiers.»

...rester attentif à la solidarité!

Des soucis, Bregnard s’en fait en revanche pour les mutations dans le domaine de la prévoyance. «Le deuxième pilier se développe toujours plus en direction d’une machine à redistribuer qui fonctionne sans systématique», critique le chef des finances. «proparis ressent, elle aussi, la pression croissante de ces subventionnements croisés de rentes de vieillesses, un sujet dont on parle de plus en plus souvent.» Et ce dernier de conclure que, sans l’adoption de mesures adéquates, la solidarité entre les genérations augmentera encore très nettement d’ici l’année 2019. En effet, les assureurs ont d’ores et déjà annoncé une baisse des taux de conversion surobligatoires garantis par les contrats de réassurance.En

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