Publié le: 7 février 2014

Effet boomerang Garder le nom choisi

Le 18 mai, le peuple sera appelé à se prononcer sur l’initiative sur les salaires minimaux. « Dans cette campagne de votation, l’Union suisse des arts et métiers usam s’opposera par tous les moyens à disposition à cette nouvelle revendication d’un diktat salarial émanant de l’Etat », affirme avec clarté Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’usam. Ce projet porte massivement atteinte aux PME et entraînera, sur le plan social, un effet boomerang, avant tout pour les personnes touchant des salaires bas, pour les femmes employées à temps partiel, ainsi que pour les jeunes et les personnes entrant dans le monde du travail. « Pour de nombreuses PME, un salaire minimum de 22 francs de l’heure, dicté par l’Etat, signifie qu’elles ne pourront tout simplement plus payer leurs employés » ajoute Hans-Ulrich Bigler. « Avec cette initiative, nous porterions aussi un coup terrible à notre système de formation professionnelle : les jeunes ayant achevé leur scolarité n’auraient aucun intérêt à accomplir une formation professionnelle où ils débutent avec un salaire de 1000 francs s’ils gagnent sans formation au minimum 4000 francs. »

Le salaire minimum dicté par l’Etat sera le même partout, qu’il s’agisse d’un emploi offert dans une vallée reculée du Tessin, en ville de Zurich ou dans le Jura. Les effets d’une telle mesure seraient désastreux, particulièrement dans les régions structurellement faibles ou marginalisées. Ce sont précisément les personnes que l’initiative entend protéger qui en feront les frais. Pour Hans-Ulrich Bigler, « le danger est qu’elles verront leurs places de travail disparaître ou que les obstacles à leur engagement seront insurmontables en raison d’un salaire minimum si élevé qu’il atteint un record mondial .»

En/comm

salaires minimaux

succession d’entreprises

Le Conseil fédéral veut faciliter les successions pour les entreprises individuelles, les sociétés en nom collectif, en commandite et en commandite par actions. Le 22 janvier, il a soumis à consultation une modification du code des obligations, suite aux motions déposées par le conseiller national Jean-François Rime, président de l’usam et par le conseiller aux Etats Pirmin Bischof. Les deux motionnaires estiment qu’une fois sa raison de commerce choisie, une entreprise devrait pouvoir la maintenir indépendamment des modifications concernant le cercle d’associés ou la forme juridique. La procédure de consultation dure jusqu’au 29 avril 2014.

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