Publié le: 3 octobre 2014

Effort avec les Romands

swissskills – Le point avec le délégué de SwissSkills pour la Suisse romande après les cinq journées de Berne et en attendant les EuroSkills à Lille. Interview de David Valterio.

SwissSkills dispose désormais d’un délégué officiel pour la Suisse romande. David Valterio, Valaisan de 35 ans, travaille au Bureau des Métiers où il est responsable de différents groupements patronaux et du fonds cantonal en faveur de la formation professionnelle dans le Valais. Il souhaite aider SwissSkills et les concours professionnels à jouir d’une notoriété et d’une considération plus grandes en Suisse romande.

Journal des arts et métiers: Comment voyez-vous la suite après cette première manifestation à l’échelle suisse?

■ David Valterio: La prochaine fois, il conviendra de faire plus d’efforts avec les Romands pour faire connaître la manifestation auprès des organisations professionnelles et des entreprises. Il y a beaucoup de travail à faire en Suisse romande.

Comment allez-vous procéder?

■ Nous sommes en train de creuser des pistes et nous n’en sommes qu’au début de la réflexion. Une idée serait de se déplacer dans les centres professionnels et d’être présent avec des présentations lors des remises de diplômes, les salons des métiers. Et j’en ai beaucoup d’autres!

Où se tiendra le prochain Swiss­Skills comparable à celui de Berne?

■ On ne le sait pas encore et il y a aussi des questions de budget. Le premier à Berne a tout de même coûté 18 millions de francs.

D’autres pistes de travail?

■ Oui, par exemple de préparer davantage les jeunes, en particulier les Romands, aux concours. Cet univers n’est pas assez connu dans les entreprises et surtout dans les associations professionnelles. Nous avons pu observer ce phénomène.

Vous allez aux EuroSkills de Lille. Qu’espérez-vous y trouver?

■ J’y vais avant tout pour découvrir ce type d’événement. Seul un Romand a été sélectionné et nous allons bien l’entourer (lire page suivante) avec son coach.

Vous-mĂŞme, ĂŞtes-vous aussi coach?

■ Non, je suis d’abord délégué SwissSkills pour la Suisse Romande.

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