Publié le: 6 juin 2014

Exercice surperformant

institut crea – Le PIB romand continue de réaliser une croissance plus élevée que la région suisse. L’étude de l’institut lausannois se fend d’un pronostic optimiste pour 2014 et 2015.

Le thermomètre de l’économie romande indique que cette dernière devrait continuer à surperformer la moyenne suisse cette année. Extraits de la présentation de l’Institut CREA.

La région a bénéficié de la résistance de certains exportateurs.

« L’accélération de la croissance attendue il y a une année a été au rendez-vous », indique l’Institut CREA. Et même mieux : alors qu’une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,4% était prévue pour 2013 en Suisse romande, la progression s’est finalement inscrite à 2,1%. La région a bénéficié de la résistance de certaines branches orientées vers les exportations et de la dynamique des activités tournées vers la demande intérieure. Grâce à l’amélioration de l’environnement conjoncturel mondial, l’accélération devrait se poursuivre.

Selon les valeurs calculées par l’Institut CREA, une croissance de 2,6% est prévue en 2014 et de 3,0% en 2015.

En plus des taux de croissance pour la région et ses branches, cette étude se penche cette année sur les défis auxquels l’apprentissage est confronté. Notamment, la démographie pourrait conduire à un recul du nombre de candidats en Suisse romande : –1,8% entre 2016 et 2019, selon les prévisions de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Et ce, alors que les entreprises pourraient rechercher davantage d’apprentis à moyen terme, d’après une enquête (sondage qualitatif et non représentatif) auprès d’acteurs du domaine (associations de branches et services de la formation professionnelle) réalisée dans le cadre du PIB romand. De plus, d’après cette enquête, le niveau et les connaissances des candidats sont souvent perçus comme étant en deçà des besoins, tandis que les attentes en la matière augmentent. Dans le même temps, l’apprentissage est confronté à une forte concurrence des formations tertiaires.

Entre 1999 et 2013, la part des Romands de 15 à 64 ans ayant achevé leur formation par un cursus professionnel initial a reculé de 45% à 36%. A l’inverse, la part des diplômés des hautes écoles a augmenté de 15% à 29%. Selon les prévisions de l’OFS, cette tendance devrait se poursuivre ces prochaines années. Avec un PIB nominal de 149,1 milliards de francs en 2013, la Suisse romande représente un quart (24,7%) de l’économie suisse. Cette part a augmenté ces dernières années grâce à une croissance plus rapide qu’en moyenne nationale. L’écart devrait à nouveau être positif en 2014 et en 2015.

Concernant les prévisions, une certaine prudence reste de mise :

1) Les facteurs de risque sont toujours nombreux, à commencer par les défis auxquels la zone euro est confrontée. A cela s’ajoutent des incertitudes sur le plan suisse, telles que les éventuels effets de la mise en œuvre de l’initiative dite « contre l’immigration de masse ». Ceux-ci ne peuvent toutefois pas encore être quantifiés et n’ont donc pas été pris en compte.

2) Au niveau des branches, les plus dynamiques en 2013 figuraient parmi celles qui sont tournées vers la demande domestique. Elles ont bénéficié du soutien d’un marché de l’emploi robuste, de la démographie et de taux d’intérêt bas. Cela a principalement concerné la construction, les services aux entreprises ou les services financiers. A l’inverse, le commerce s’est montré relativement peu dynamique (pression sur les marges).JAM

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